Le groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies a réclamé la remise en liberté de l’opposante et ex-ministre, condamnée en décembre dernier à vingt ans de prison pour « financement du terrorisme ».
Les termes de l’avis rendu le 2 novembre par le groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU et dont JA pris connaissance sont sans ambiguïté : l’organisme onusien juge que « la privation de liberté de Reckya Madougou est arbitraire ». Il demande donc au gouvernement béninois de « libérer immédiatement » l’opposante béninoise qui s’était lancée dans la course à la présidentielle d’avril 2021 face à Patrice Talon avant de voir sa candidature rejetée par la Commission électorale nationale autonome, faute d’un nombre suffisant de parrainages.