Les produits périmés et contrefaits deviennent de plus en plus présents sur le marché à la veille des fêtes de fin d’année. Alerter les populations par anticipation s’avère important au regard des éventuels risques liés à la consommation pendant la période des fêtes.
Les boissons contrefaites voire périmées s’infiltrent chaque fois sur le marché pendant la période des fêtes de fin d’année. Et cette année ne risque pas de faire exception. Puisque déjà une opération menée le 1er novembre dernier par les agents des douanes en service à Athiémé a permis d’arraisonner 2 940 bouteilles contenant de liqueurs frelatées qui sont emballées, 175 litres réparties dans des bidons de 25 litres et 800 litres d’alcool. De même, il n’est pas rare de retrouver sur le marché à la veille des fêtes de fin d’année d’autres produits impropres à la consommation tels que des boîtes de conserve frappées de péremption, des sacs de riz de qualité douteuse, des viandes congelées et même des produits halieutiques congelés peu conseillés à la consommation. Si ces produits investissent le marché des consommateurs que sont les populations, leur prix défiant toute concurrence attire nombre de citoyens qui, par manque d’attention sur la qualité, font les préparatifs des fêtes en les acquérant. De plus, le manque des dispositions en amont pouvant permettre d’anticiper sur le contrôle minutieux de la qualité des biens qui coulent dans les marchés, laisse libre cours à ces produits susceptibles de perturber la santé des pauvres populations préoccupées par les moments de réjouissance après une année de dur labeur. Si les fêtes sont célébrées avec des produits de mauvaise qualités pour la santé, ce sont des malaises, des risques de cancers et d’autres maladies qui viendront alors perturber le bien-être au quotidien des populations. Face à ces risques, il serait important d’éveiller la conscience des uns et des autres en vue de porter une attention particulière à la qualité de ce qui est acheté pour les fêtes. Les responsables des consommateurs et les autorités en charge du contrôle et de la régulation des produits déversés sur le marché pourraient redoubler d’effort et anticiper sur le contrôle. Multiplier les opérations semblables à celle faite à Athiémé pourrait être conseillé dans d’autres localités du pays notamment celles frontalières sans oublier les marchés et d’autres points de vente. La santé des populations en dépend.