Législatives 2023 au Bénin : et si ‘‘Les Démocrates’’ s’étaient fait hara-kiri ?

Publié le mardi 15 novembre 2022 | Fraternité

© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Eric Houndete, président du parti ``Les Démocrates``membre de L`opposition lors de lancement du Front pour la restauration de la démocratie collective
Cotonou, le 13 janvier 2021, la coalition de l`opposition ``Front pour la restauration de la démocratie collective `` mis sur les fonds baptismaux. Se regroupement vise le retour aux acquis de la Conférence nationale des forces vives de février 1990.

Election inclusive. Après 2019 et les législatives qui ont accouché d’un parlement sans aucun membre de l’opposition, cette exigence, ‘‘Les Démocrates’’, parti proche de l’ancien président Boni Yayi, l’ont clamé et chanté. La parenthèse du certificat de conformité qui fut à l’époque leur cauchemar, tournée, a priori, rien ne devrait les empêcher de prendre part aux législatives du 8 janvier prochain. Mais erreur ! Alors que le BR, parti de la mouvance présidentielle a pris le soin de s’assurer qu’aucun de ses candidats n’a des soucis avec les impôts, ‘‘Les Démocrates’’ se sont permis de jouer à quitte ou double. Ceci en positionnant certains de leurs candidats qui, apparemment, n’avaient aucune idée de leur situation fiscale. Le diable étant dans les détails, l’opposition radicale se retrouve à quelques heures du verdict de la Cena, alors que le code électoral ne permet pas de changer les noms des candidats déjà inscrits sur la liste, avec certains d’entre eux sans quitus fiscal. Actuellement, le temps joue contre le parti ‘‘Les Démocrates’’ qui a l’obligation de régler la situation de ses candidats non en règle avec les impôts. Réussiront-ils à dénouer à temps le nœud qu’ils se sont eux-mêmes librement mis au cou alors qu’il suffit d’un petit coup de pied du président Sacca Lafia à la chaise qui les maintient encore en vie ? De toute façon, ils avaient le choix de l’assurance en positionnant ceux d’entre eux qui avaient leur quitus fiscal. Mais ils ont préféré tirer le diable par la queue. Si au finish, la Cena les prive du récépissé définitif, ils n’auront leurs yeux que pour pleurer. Pourtant, l’adage dit ‘‘chat échaudé craint l’eau froide’’. De plus, l’assurance est mère de sûreté. Visiblement ‘‘Les Démocrates’’ n’ont jamais gardé la leçon. Une fois encore, ils ont choisi de jouer à se faire peur. Attendons de voir s’ils s’en sortiront.

Commentaires

Dans le dossier