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Législatives 2023 et réforme du système partisan La montée en compétence de la classe politique sous l’excellent doigté du président Talon

Publié le mercredi 23 novembre 2022  |  aCotonou.com
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Secteur de la santé au Bénin : Les membres de l`ARS officiellement installés
Après leur nomination en Conseil des Ministres le mercredi 13 juillet 2022, les membres de l`Autorité de Régulation du Secteur de la Santé (ARS) ont officiellement pris fonction, ce lundi 12 septembre 2022, à la suite d`une cérémonie solennelle présidée par le Chef de l`État, Monsieur Patrice TALON
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Ils étaient au total 8 partis politiques à présenter leurs candidatures aux prochaines élections législatives. Après l'opération approfondie de ratification des dossiers sous le scalpel de la Commission électorale nationale autonome (CENA), 7 ont acquis la légitimité de poursuivre l'aventure pour participer aux élections proprement dites avec en poche le précieux sésame du récépissé définitif. 4 de la mouvance et 3 de l'opposition. Laissant donc sur le quai la Nouvelle force nationale (NFN), seul parti et par-dessus le marché le seul de l'opposition à être éliminé à cette étape décisive des actes préparatoires du scrutin pour non complétude de son dossier. L'un dans l'autre, ces données probantes suggèrent une série d'enseignements, lesquels se résument au franc-succès de la réforme du système partisan menée sous le magistère du président Talon quand on fait un comparatif avec les statistiques relatives à la participation des formations politiques aux consultations électorales depuis 2019, début d'expérimentation des principes fondateurs de la nouvelle ère de restructuration de notre système partisan. Pour les élections législatives de 2019, seulement deux partis politiques sur les sept ayant fait acte de candidature ont franchi l'étape du dépôt des dossiers et ont pris part aux élections. Tous les deux étaient de la mouvance, notamment l'Union progressiste devenue Union progressiste Le renouveau et le Bloc républicain. Il y avait alors zéro parti de l'opposition sur la ligne de départ de ces législatives du 28 avril 2019. Un an après, en 2020, ils seront 5 partis sur les 9 qui ont souscrit à la formalité du dépôt des dossiers à passer le filtre de la CENA. Parmi les cinq, un seul parti de l'opposition qui n'était autre que la Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE). On notait déjà en cette période à la lecture de ce tableau une certaine marge de progression par rapport aux législatives de 2019 en termes de pourcentage des partis qualifiés pour disputer les suffrages des électeurs et aussi en ce qui concerne l'aptitude de l'opposition à passer les mailles de la CENA. Après, vinrent les élections présidentielles de 2021 où l'histoire retient que 20 dossiers de candidatures ont été enregistrés par la CENA et 3 ont été retenus. Un de la mouvance, un de l'opposition et un dernier de candidats indépendants. Disons-le en passant, les 17 autres dossiers recalés étaient sans parrainage et sans colistiers: une irrégularité flagrante au regard des prescriptions de la législation électorale. Et il fallait attendre le processus d'organisation des législatives de 2023 pour voir apparaître au grand jour la maturité de la classe politique dans la mire de la réforme du système partisan. Sur 8 partis politiques engagés dans la course comme nous l'avons évoqué supra, 7 ont réussi le challenge de la validation des candidatures à la CENA dont 4 de la mouvance et 3 de l'opposition. Record pulvérisé.

Mais pour en arriver à ce résultat qui consacre la montée en compétence des partis sur le damier politique, c'est le président Talon qui, rendu exigeant de la sainte exigence a dû prendre sur lui la responsabilité de jouer la carte de la fermeté dans l'application de cette réforme du système partisan tout en misant sur la pédagogie de la sensibilisation. Fermeté quand aux heures tumultueuses de l'ébullition du landerneau avec une opposition maximaliste en proie à tous les démons du nihilisme, le réformateur national n'a pas cru bon de céder aux vagues tempétueuses des dérives tous azimuts orchestrées par la meute allergique à la loi et réfractaire aux institutions. Pédagogie de sensibilisation lorsqu'il s'est agi pour le père de la Nation de se mettre au-dessus de la mêlée pour engager des démarches pacifiques de réconciliation nationale envers les caïds de la théorie conspirationniste. Et d'autre part, de faire le plaidoyer auprès des institutions nationales impliquées dans l'organisation du scrutin de janvier 2023 pour une plus grande inclusion de tous les partis politiques à toutes les étapes de la procédure.

C'est ainsi que tout se met en place pour dresser le tapis rouge à la fête de la démocratie annonçant ses couleurs dans la perspective du rendez-vous du 8 janvier 2023. Plus de doute. L'opposition radicale semble délivrée de ses monstres. La maturité de la classe politique béninoise s'affirme sur les rails de la félicité démocratique du pays grâce à l'excellent doigté du président Talon. Celui dont les bons et loyaux services que nous venons d'explorer sommairement inclineront certainement le peuple dans l'échange des doux procédés à lui offrir le somptueux cadeau du renouvellement de confiance par la voie des urnes dans moins de deux mois.

Boris FATONDJI
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