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Campagne “Ecrire pour les droits“ édition 2022: Amnesty mobilise contre l’injustice dans le monde

Publié le mercredi 30 novembre 2022  |  Matin libre
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(Quid des quatre cas d’injustice au cœur de la campagne)

Amnesty international Bénin a procédé, samedi 26 novembre 2022, au lancement de l’édition 2022 de la campagne “Ecrire pour les droits“. A l’instar des autres pays, le Bénin prend part activement à cette campagne dans l’optique d’une mobilisation contre l’injustice dans le monde.

 

Deux semaines durant, des signatures et messages seront recueillis en faveur de différentes personnes injustement persécutées dans leurs pays. Tel est le but visé par Amnesty international, à travers ladite campagne “Ecrire pour les droits humains“. Convaincu du fait qu’une lettre peut parfois changer une vie, Amnesty international mobilise des militants à travers le monde entier pour la cause des victimes de l’injustice. “Nous mobiliserons nos militants et sympathisants pour réclamer le respect des droits humains de Shahnewaz Chowdhury au Bangladesh, Dorgelesse Nguessan au Cameroun, Zineb Redouane en France et Joanah Mamombé, Netsai Marova et Cécillia Chimbiri au Zimbabwé“ a déclaré Dieudonné Dagbéto, Directeur exécutif d’Amnesty international Bénin. A l’en croire, la campagne est l’action la plus suivie à l’échelle planétaire et la plus grande campagne de rédaction de lettre en faveur des droits humains. Initiée annuellement, cette campagne consiste à mobiliser des sympathisants pour écrire des lettres, signer des pétitions, envoyer des courriels, des tweets, publications et photos sur Facebook, des cartes postales non seulement pour témoigner leur soutien à tous ceux qui sont brimés dans leurs droits mais aussi pour interpeller des autorités compétentes sur une situation d’injustice. A l’occasion de la cérémonie de lancement de la campagne, les quatre cas d’injustice au cœur de l’édition 2022 de la campagne ont été présentés à l’assistance.

Quid des quatre cas d’injustice…

Emprisonnée pour avoir participé à une manifestation pacifique au Cameroun, Dorgelesse Nguessan, mère célibataire et coiffeuse a été condamnée à cinq ans d’emprisonnement en décembre 2021. Sa libération est réclamée par Amnesty international et ses sympathisants à travers le monde. A travers la campagne, il est réclamé également justice pour Joanah Mamombe, Netsai Marova et Cecillia Chimbiri, trois amies, enlevées, battues et agressées sexuellement après avoir mené une manifestation antigouvernementale au Zimbabwe. “Elles encourent actuellement une peine d’emprisonnement pour leurs actions pacifiques. Demander justice en faveur de Joanah, Netsai et Cecillia“ lance Amnesty. Au Bangladesh, Shahnewaz Chowdhury risque la prison pour une publication sur Facebook, alertant sur les conséquences environnementales de l’installation d’une nouvelle centrale électrique à charbon. En France, le cas qui interpelle est celui de Zineb Redouane, 80 ans, décédée après avoir été blessée au visage par une grenade lacrymogène que la police a tirée au moment où elle fermait sa fenêtre. “Elle a été victime de l’utilisation imprudente de grenades lacrymogènes lors d’une manifestation organisée devant chez elle. Réclamer justice en faveur de Zineb et de sa famille“ lance Amnesty.

 

A.B
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