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Revalorisation salariale: Une marque du ‘‘hautement social’’, selon Wilfried L. Houngbédji

Publié le mercredi 21 decembre 2022  |  La Nation
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© Autre presse par DR
Qualification du Bénin pour le Mondial Qatar 2022: «Nous tenons toujours à notre objectif», dixit le porte parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji
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Par Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau,

Reçu sur une radio local de l’Ouémé, lundi 19 décembre dernier, le secrétaire général adjoint, porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a passé en revue plusieurs sujets de l’actualité nationale dont la mesure de revalorisation des salaires.

« La question de la revalori-sation des salaires n’a rien à voir avec les prochaines élections législatives». Le secrétaire général adjoint, porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a apporté cette clarification, lundi, lors d’une émission sur une radio locale de l’Ouémé. Il est revenu de long en large sur la mesure finalisée par le gouvernement en Conseil des ministres le 7 décembre dernier et détaillée par le chef de l’État dans son discours sur l’état de la nation le lendemain devant les députés de la 8e législature. Selon lui, sans aucune pression, sans grèves et sans revendications, le chef de l’État, Patrice Talon, a passé son premier mandat à asseoir les bases du développement socio-économique du Bénin. Ainsi, il a mis son second mandat sous le sceau du » hautement social ».
Wilfried Léandre Houngbédji rappelle qu’en décembre 2021 déjà, le président de la République annonçait la revalorisation des salaires. Il n’y avait pas d’élection en vue. Puis le gouvernement s’est préparé à faire l’agréable surprise aux travailleurs en mettant cela en application le 1er mai 2022. Mais quelques mois avant, contre toute attente, la guerre Russie-Ukraine a commencé avec ses corolaires notamment la cherté de la vie. Le gouvernement a alors décidé d’affecter les ressources prévues pour revoir les salaires à la hausse au soutien à l’économie nationale et au renforcement du pouvoir d’achat des populations à travers la subvention de plusieurs produits de première nécessité, a expliqué le porte-parole du gouvernement. Mais les échanges avec les partenaires sociaux sur la question des salaires, poursuit-il, ont continué. Et rendez-vous a été pris pour fin novembre dernier pour la concrétisation de cette mesure. À cette date, le chef de l’État a évoqué avec les Centrales et Confédérations syndicales, le Patronat et autres, les principes sur la base desquels la revalorisation des salaires se fera… « La suite, tout le monde la connait. Ça n’a donc rien à voir avec les prochaines élections », insiste Wilfried Léandre Houngbédji. Il a rappelé que l’augmentation salariale est basée sur certaines échelles dont la justice sociale et la plus-value que cela implique pour le budget annuel de l’Etat avec plus de 60 milliards F Cfa d’incidence par an.


Le social en marche

Cette mesure est pérenne puisqu’elle accompagne les agents en fonction jusqu’à leur retraite, souligne Wilfried Léandre Houngbédji. La mesure impacte aussi les retraités qui verront leur pension revue à la hausse, ajoute-t-il.
Le porte-parole du gouvernement a décortiqué plusieurs autres sujets de l’actualité nationale dont les retombées pour le Bénin du deuxième sommet Usa-Afrique, les mesures de sécurité face aux attaques djihadistes, la question des Aspirants au métier d’enseignant (Ame) et celle du maintien des filles à l’école et à l’université. Relativement à cette dernière question, l’invité a rappelé qu’en dehors des 450 F Cfa pour chaque fille du primaire et 600 F Cfa pour les filles du secondaire, et ce, par transfert monétaire chaque jour pendant trois ans le tout pour un montant de 9 355 550 000 F Cfa, le gouvernement a aussi décidé d’attribuer des bourses de 38 500 F Cfa aux 10 meilleures filles au Bac par département pendant 10 mois et sur trois ans ainsi qu’aux meilleures élèves filles inscrites dans les filières scientifiques, techniques et professionnelles, à raison de 27 500 F Cfa par mois pendant 10 mois sur trois années.
Par ailleurs, confirmant les propos du chef de l’État, Wilfried Léandre Houngbédji a rappelé que le payement des Ame passera de 9 à 12 mois avec la précision que le salaire du 11e mois sera réparti sur le 12e.
« Après trois années d’exercice effectif, les Ame seront soumis à un test à l’issue duquel ils seront reversés en agents de l’État s’ils ont la moyenne requise. Dans le cas contraire, ils garderont leur statut d’Ame et auront la possibilité de passer encore le prochain test pour avoir une nouvelle chance de changer de statut », a précisé le porte-parole du gouvernement. Wilfried Léandre Houngbédji a apporté des éléments de réponse aux préoccupations des auditeurs et auditrices de la radio au cours de l’émission qui a duré plus d’une heure et demie.

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