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Commercialisation et utilisation des pétards en période de fêtes : L’indélicatesse règne toujours en maître

Publié le jeudi 29 decembre 2022  |  Fraternité
Les
© Autre presse par dr
Les pétards en période de fêtes
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Un bruit assourdissant a fait lever un des jeunes gens en pleine discussion ce dimanche, jour de Noel aux environs de 23h dans le quartier Yenawa. Les jeunes gaillards ont été apeurés par la détonation d’un pétard lancé en leur direction. « J’ai eu peur. On aurait dit que c’est une grenade », a avoué l’un d’eux. « J’aurais pu porter plainte si j’ai l’assurance qu’ils seront sanctionnés. Mais apparemment les autorités n’en font plus leur préoccupation », a lancé un autre jeune homme. C’est le spectacle auquel assistent impuissantes les populations en période de fête. Les bruits de ces explosifs résonnent dans toutes les rues des grandes villes et même en campagne. Les pétards sont utilisés comme un divertissement par des badauds et d’autres individus pour agrémenter les fêtes. Et pourtant ils sont dangereux aussi bien pour l’utilisateur que pour le riverain. Les récidivistes en sont bien conscients mais ils poursuivent leur besogne profitant de la passivité des autorités. Un arrêté interministériel en date du 27 Décembre 2010 interdit la fabrication et la distribution des pétards et autres produits ou marchandises en République du Bénin. Malgré la mesure et les nombreuses sensibilisations, cette pratique se perpétue.
C’est au nez et à la barbe des autorités locales, religieuses et sociales que l’indélicatesse règne en maitre. Des badauds continuent de lancer des pétards et l’on retrouve ces explosifs un peu partout sur les étalages des commerçants. En état de grâce, chacun d’eux continue de faire ses affaires au grand dam des cardiaques et hypertendus. Les conséquences ne sont pourtant pas méconnues puisque certains vulnérables y ont laissé leur peau. La responsabilité de chacun est engagée si le phénomène se poursuit. Ils sont tous passifs qu’ils soient simples citoyens, chefs de famille ou chefs de quartiers. Les citoyens qui ont la possibilité de saisir les autorités judiciaires en vue de poursuivre les indélicats sont muets et se contentent de marmonner. Et pourtant, les chefs de quartier peuvent bien mettre en œuvre la mesure d’interdiction dans leur zone d’intervention.
Ange M’poli M’TOAMA
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