L’Église catholique du Bénin, très impliquée pour la démocratie, a organisé jeudi 29 décembre un rassemblement de prières et d’engagements avec les religieux, les politiques et la société civile pour que les législatives du 8 janvier soient « transparentes et pacifiques ». Dans les bancs étaient aussi présents des opposants récemment libérés, à la cathédrale Notre-Dame de Cotonou. Cela pour éviter les violences enregistrées lors de scrutins précédents.
Les orateurs se sont exprimés à la cathédrale Notre-Dame de Cotonou au pied de la tombe de feu Monseigneur Isidore de Souza, président de la conférence nationale réussie de février 1990 qui a engagé le Bénin, pays alors sous régime marxiste, sur la voie de la démocratie. Au-dessus, son portrait avec sa célèbre formule, prononcée il y a 33 ans aux délégués : « Nous sommes responsables de ce qui se passera demain. Plaise au ciel qu’aucun bain de sang ne nous éclabousse. ». La citation est revenue plusieurs fois dans les appels pour un scrutin apaisé, après les violences meurtrières de 2019.... suite de l'article sur RFI