A l’occasion de la cérémonie officielle d’échanges de voeux avec les institutions de la République dont la haute autorité de l’audiovisuel et de la communication, le chef de l’État a consacré une partie de son discours à une adresse à l’endroit de la Haac afin que des consultations sérieuses soient engagées avec les organisations de la presse pour des propositions pertinentes pour engager les réformes dont la finalité sera de disposer d’entreprises de presse viables et améliorer les conditions de vie des professionnels des médias.
Michel AHONON, journaliste, membre du bureau directeur du conseil national du patronat de la presse et de l’audiovisuel (Cnpa -benin) a été reçu dans le journal télévisé sur Golfe TV Africa hier soir. Dans son intervention, il a salué la manifestation d’une volonté politique émanant de la plus haute autorité. Il a invité l’ensemble des acteurs des médias à un sursaut et à la cohésion afin que des réflexions fructueuses favorisent les travaux avec la Haac.
Le président du comité de facilitation de la carte de presse est revenu sur quelques projets structurants de la corporation sur lesquels il aurait souhaité que les réflexions s’articulent. Il s’agit par exemple du projet de fiscalité adaptée aux entreprises de presse, la mise en place de la centrale d’achat des
intrants de presse, la messagerie de presse, la Médiamétrie, l’adoption d’une loi sur la publicité, la relecture de la loi de 2015 portant code de l’information et de la communication telle que prévue dans le programme d’actions du gouvernement 2021-2026, les textes liés à la détention de la carte de presse relativement aux avantages y afférant, l’appui de l’État aux entreprises
de presse etc.
L’invité du journal télévisé a mis un accent particulier sur le statut du professionnel des médias et les mesures idoines pour améliorer et sécuriser l’environnement économique des entreprises de presse qui doit être suivi de l’amélioration des conditions d’existence des acteurs des médias car, indique-
t-il, la pratique de la vertu ne peut se faire sans un minimum de bien-être social.