e fair-play serait-il la chose la moins partagée en politique, a fortiori au terme d’une élection? La moindre des choses, c’est de féliciter son adversaire s’il advenait qu’il emporte le challenge, pour peu que l’on a une bonne disposition d’esprit à cet effet, et surtout de la hauteur d’esprit… Chose rare sous les tropiques. Le Bénin n’est pas du reste, malgré la bonne santé de sa démocratie depuis 1991. Tant et si bien, hélas, que Lionel Zinsou a pris de court son camp politique en félicitant et très rapidement son adversaire au terme de l’élection présidentielle de 2016. La légende raconte que certains, dans sa famille politique, lui gardent une dent d’avoir si bien fait les choses. C’est l’exemple rare en effet, aussi rare qu’un rhinocéros blanc. Une grandeur d’âme qui ne s’est plus réitérée, malheureusement.
Les dernières élections législatives ne feront pas exception au phénomène déploré, c’est à dire l’absence de fair-play relevée, avec les récriminations et réclamations notées chez le parti qui, en campagne électorale, affichait ses prétentions pour décrocher une majorité au parlement. Mais qui, au finish, s’est fait largement distancier par son vis-à-vis, la mouvance présidentielle qui dispose d’une confortable majorité.
Si les réclamations, en l’occurrence, sont légitimes, par la voie légale de recours, les récriminations de ‘’fraudes’’ non étayées par contre relèvent du registre de ce qui est déploré à travers la présente chronique. Aucun recours ne pouvant d’ailleurs rendre réversibles les rapports de forces entérinés par la Cour constitutionnelle, il y a comme une démarche visant à flétrir la belle mise démocratique, après les législatives du 8 janvier dernier, on note comme une volonté délibérée chez certains de gâter l’ambiance !
Bonne ambiance, avec la réforme politique jugée comme étant un puissant moyen d’exclusion par ses détracteurs, mais qui se révèle très inclusive et bénéfique pour l’opposition radicale; bonne ambiance, avec un scrutin qui s’est déroulé sans anicroche malgré un bémol dû au modeste taux de participation et ceci en dépit de l’élargissement du nombre de partis ayant pris part audit scrutin… Pourquoi ne pas continuer sur cette lancée, plutôt que tenter de discréditer un processus électoral bien noté par tous les observateurs, nationaux et internationaux ? Le sentiment national, l’intérêt national doit l’emporter sur les calculs politiciens. Les élections étant terminées, avec les gains qui incombent à chaque partie prenante, ne reste plus que le travail parlementaire pour la seule cause qui vaille la peine : travailler pour le bien du Bénin.
Le fair-play serait-il la chose la moins partagée en politique, a fortiori au terme d’une élection? La moindre des choses, c’est de féliciter son adversaire s’il advenait qu’il emporte le challenge, pour peu que l’on a une bonne disposition d’esprit à cet effet, et surtout de la hauteur d’esprit… Chose rare sous les tropiques. Le Bénin n’est pas du reste, malgré la bonne santé de sa démocratie depuis 1991. Tant et si bien, hélas, que Lionel Zinsou a pris de court son camp politique en félicitant et très rapidement son adversaire au terme de l’élection présidentielle de 2016. La légende raconte que certains, dans sa famille politique, lui gardent une dent d’avoir si bien fait les choses. C’est l’exemple rare en effet, aussi rare qu’un rhinocéros blanc. Une grandeur d’âme qui ne s’est plus réitérée, malheureusement.
Les dernières élections législatives ne feront pas exception au phénomène déploré, c’est à dire l’absence de fair-play relevée, avec les récriminations et réclamations notées chez le parti qui, en campagne électorale, affichait ses prétentions pour décrocher une majorité au parlement. Mais qui, au finish, s’est fait largement distancier par son vis-à-vis, la mouvance présidentielle qui dispose d’une confortable majorité.
Si les réclamations, en l’occurrence, sont légitimes, par la voie légale de recours, les récriminations de ‘’fraudes’’ non étayées par contre relèvent du registre de ce qui est déploré à travers la présente chronique. Aucun recours ne pouvant d’ailleurs rendre réversibles les rapports de forces entérinés par la Cour constitutionnelle, il y a comme une démarche visant à flétrir la belle mise démocratique, après les législatives du 8 janvier dernier, on note comme une volonté délibérée chez certains de gâter l’ambiance !
Bonne ambiance, avec la réforme politique jugée comme étant un puissant moyen d’exclusion par ses détracteurs, mais qui se révèle très inclusive et bénéfique pour l’opposition radicale; bonne ambiance, avec un scrutin qui s’est déroulé sans anicroche malgré un bémol dû au modeste taux de participation et ceci en dépit de l’élargissement du nombre de partis ayant pris part audit scrutin… Pourquoi ne pas continuer sur cette lancée, plutôt que tenter de discréditer un processus électoral bien noté par tous les observateurs, nationaux et internationaux ? Le sentiment national, l’intérêt national doit l’emporter sur les calculs politiciens. Les élections étant terminées, avec les gains qui incombent à chaque partie prenante, ne reste plus que le travail parlementaire pour la seule cause qui vaille la peine : travailler pour le bien du Bénin.