Les élections législatives du 8 janvier dernier sont terminées avec la proclamation par la Cour constitutionnelle des résultats définitifs. Ce scrutin qui consacre ainsi la pertinence des réformes politiques engagées par le président Patrice Talon a permis à trois partis politiques d’atteindre la barre des 10 % des suffrages requis pour siéger au parlement qui comptera 109 députés.
Les réformes politiques du président Patrice Talon portent leurs fruits. Pour une première fois dans l’histoire du pays, les élections législatives se sont tenues avec un nombre aussi rationnel de listes en compétition. A l’arrivée, seuls trois partis ont pu remplir les conditions pour siéger à l’Assemblée nationale. Selon les résultats provisoires donnés par la Commission électorale nationale autonome (Cena) et confirmés par la Cour constitutionnelle, deux partis politiques de la majorité présidentielle dont l’Union progressiste le Renouveau et le Bloc républicain s’en sortent respectivement avec 53 et 28 sièges. Quant au parti d’opposition Les Démocrates, il obtient 28 sièges.
Ce qui prouve à suffisance que, grâce à l’avènement du président Patrice Talon au pouvoir, l’assainissement du paysage partisan est définitivement engagé. Dans les années à venir, l’action politique en bénéficiera en termes d’homogénéité et d’efficacité. Il ne pourrait plus avoir à l’Assemblée des majorités à géométrie variable qui ne favorisent pas une action gouvernementale sérieuse. Ceux qui fustigeaient les réformes devraient, avec le recul, féliciter Patrice Talon qui se révèle un visionnaire. Ils en bénéficieront plus tard. Si aujourd’hui le Bénin compte trois grands partis au parlement, il n’est pas exclu que cette configuration évolue pour stabiliser durablement le paysage partisan autour de deux grands pôles.