Après les résultats des élections législatives qui le proclame élu dans la 6e circonscription électorale, sur la liste de l’UP le Renouveau, Victor Topanou revient sur la contestation et les attaques dont il a fait l’objet.
Dans son message de remerciement adressé à ses électeurs, le Professeur Victor Topanou a réagi à la contestation menée à son encontre par certains membres de son parti et d’autres acteurs n’appartenant pas à l’UP le Renouveau. « Au départ, beaucoup ne croyaient pas en nous. Il y a ceux qui, à l’intérieur de notre propre Parti, nous ont contesté puis combattu en faisant contre nous une campagne nauséeuse. Il y a aussi, ceux qui ont brillé par leur inactivité, voire leur indifférence complice », a-t-il écrit.
Il y a ceux qui, de l’extérieur du parti, dans une compétition parfois saine, parfois malsaine, ont tout dit et ont tout fait pour que nous échouions ; c’est de bonne guerre : c’est la démocratie.
Victor Topaaou
Selon l’universitaire, ses détracteurs l’attendaient au carrefour de l’échec pour nourrir leur contestation et attaques. « Tous autant qu’ils sont, ils attendaient nos résultats pour se moquer de nous, convaincus qu’ils étaient, qu’ils seraient mauvais ! », a indiqué Victor Topanou.
« Vous en avez décidé autrement ! »
Victor Topnaou pense avoir échappé à la moquerie de ses adversaires grâce au soutien ferme des militants qui ont opté pour l’UP le Renouveau à Abomey-Calavi, mais surtout à Zè et à Sô-Ava. « Par votre vote, vous avez exprimé puis confirmé votre désir, non seulement de renouveler le leadership de notre sixième circonscription électorale mais aussi de faire la politique autrement », a-t-il dit.
Envers les électeurs et électrices, Victor Topanou reste reconnaissant et lance un appel à la mobilisation. Par ailleurs, en ce qui concerne ses détracteurs, il ne gardera pas rancune. « Nos mains resteront tendues pour accueillir ceux qui aujourd’hui nous ont combattus, car nous avons besoin de tous pour construire une nouvelle société politique dans la sixième Circonscription », a conclu Victor Topanou.