Après les résultats définitifs de la cour constitutionnelle en attendant l’examen des recours déposés par les démocrates, les Béninois ont déjà une idée des hommes et femmes qui vont animer la neuvième législature qui va s’installer le 12 Février prochain pour fermer définitivement la page du parlement monocolore.
Avec la réforme du système partisan, 109 députés vont siéger au sein de la neuvième législature. Selon les déclarations vendredi 13 Janvier de l’honorable Louis Vlavonou, président de l’assemblée nationale sortant, lors de la présentation des vœux de nouvel an des institutions de la République au chef de l’Etat, les députés élus à l’issue du scrutin du 8 Janvier selon installés le 12 Février prochain.
« Les yeux sont tournés vers la Cour constitutionnelle dans les tout prochains jours, afin d’être édifié sur la configuration de la 9ème législature qui sera installée dans un mois exactement, c’est-à-dire le 12 février 2023 », avait confié le président Louis Vlavonou devant le chef de l’Etat.
Contrairement à la législature finissante qui est constituée de 81 députés, celle entrant est composée de 109 députés dont 28 femmes. Le mandat de cette législature est également réduit à 3 ans.
Une mandature de transition…
Les 109 députés qui seront installés le 12 Février prochain auront une mandature de transition. En effet, les parlementaires élus le 8 janvier dernier feront 3 ans de mandat au lieu du mandat habituel de 4 ans. Il s’agit d’un mandat de transition qui va conduire aux élections générales en 2026.
Ainsi, à partir de 2026, les Béninois ne seront plus aux urnes presque chaque année. Mais les élections seront couplées. Ce qui signifie que dans la même année, tous les trois élections, à savoir les élections communales, les élections législatives et l’élection présidentielle, auront lieu.
C’est cela l’une des nouveautés apportées par les réformes politiques initiées par le régime de la rupture. Cette réforme centralise toutes les élections en une même année afin d’éviter de donner le sentiment que le pays est tout le temps en élection, mais surtout pour amoindrir les exigences financières liées aux élections.