L’industrialisation en fait partie et contribue à la qualité de l’air modifiable par des polluants. En plus de la pollution liée au trafic routier, les habitants des villes de Cotonou (Bénin) et Abidjan (Côte d’Ivoire) sont ainsi soumis au diktat des industries agroalimentaires, de l’énergie thermique, de raffinerie, de l’habillement, et bien d’autres. Nous avons basé notre étude environnementale sur le cas des brasseries et des cimenteries qui contribuent considérablement à la dégradation de la qualité de l’eau et de l’air avec un fort impact sanitaire et environnemental sur les populations riveraines.
Contrairement à la pollution d’origine naturelle, la pollution liée aux activités humaines est principalement concentrée dans les zones urbaines et périurbaines. Ce qui occasionne l’exposition d’importantes populations. C’est fondamentalement cette caractéristique qui fait de la pollution atmosphérique un problème de santé publique.
La pollution de l’air dans les villes africaines est donc devenue un mal profond, accentué par l’importation massive et sauvage non seulement de véhicules d’occasion alimentés par du carburant de qualité douteuse, mais également par l’installation d’unités industrielles en pleine agglomération. La facture est très lourde tant du point de vue économique que sanitaire.... suite de l'article sur Autre presse