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François Hollande: «En Afrique, les néo-coloniaux, ce sont les hommes de Wagner»

Publié le jeudi 19 janvier 2023  |  RFI
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© AFP par ALAIN JOCARD
Le Président français François Hollande au Bénin, première étape d’une tournée africaine
Mardi 2 juillet 2015. Cotonou. Le Président français François Hollande et son homologue Thomas Boni Yayi pendant une cérémonie d’accueil tenue au palais présidentiel
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Dix ans après le lancement de Serval au Mali, l’ancien président de la République française (2012-2017) affirme, dans une interview à RFI et France 24, que cette opération militaire française – sous le nom de Serval, puis de Barkhane – n’a pas été un échec.

« À l’époque, la France est intervenue à la demande des Maliens et par devoir de solidarité. Récemment, j’ai vu avec peine la détérioration de ce lien d’amitié entre le Mali et la France. Cela s’est dégradé, car les jihadistes ont continué de frapper et que les Maliens se sont dit : Cela ne finira jamais, malgré les interventions étrangères. » À la question de savoir si le groupe paramilitaire russe Wagner peut réussir là où les Français ont été à la peine, il répond : « Y a-t-il moins d’attentats et moins d’actions jihadistes depuis que les Français sont partis ? Non, c’est pire. Le jihadisme frappe même désormais au sud du Mali. Or Wagner, c’est un groupe privé qui vit des prédations qu’il opère. Les néo-coloniaux, ce sont les hommes de Wagner. »

Près de deux ans après la mort du président tchadien Idriss Déby sur un champ de bataille, François Hollande estime que « l’arrivée au pouvoir de son fils, Mahamat Déby, n’a pas été un véritable coup d’État, mais une succession militaire ».
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