Le ministère de la Justice et de la Législation a organisé au profit d’une vingtaine d’Organisations non gouverne-mentales (Ong), une cérémonie officielle de signature et de remise des protocoles d’accord-cadre, ce jeudi 19 janvier à Cotonou.
Le gouvernement appuie les Organisations de la société civile œuvrant pour le mieux-être des couches défavorisées. Au total, 20 Ong ont bénéficié de la signature d’un accord-cadre leur accordant des facilités fiscales. En saluant la volonté manifeste de ces acteurs à œuvrer aux côtés du gouvernement en vue de l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables des zones déshéritées, le secrétaire général du ministère de la Justice va les exhorter à plus d’ardeur. « L’Etat s’engage à vous accorder dans les conditions précises de multiples facilités au nombre desquelles les exonérations douanières et fiscales, ainsi que des appuis techniques et administratifs », a déclaré Henri Fadonougbo.
A l’en croire, ces appuis du gouvernement aux Organisations de la société civile témoignent de l’engagement du chef de l’Etat à accompagner toutes initiatives qui concourent à l’atteinte des objectifs du troisième pilier du Pag (Programme d’action du gouvernement), à savoir : Accroître durablement le bien-être social des populations. A la signature de l’accord cadre, les Ong bénéficiaires se sont engagées, plus que par le passé, à se conformer aux objectifs qu’elles se sont librement assignés à travers les textes fondamentaux qui régissent leur existence, dans le strict respect des dispositions légales et règlementaires. Il est attendu d’elles, des actions pertinentes, visibles, dans leurs zones et domaines d’intervention respectifs.
Marque de confiance
« La signature des présents accords-cadres constitue l’expression de la marque de confiance que le gouvernement place en vous dans la perspective des actions que vous allez mener en faveur des populations, actions qui entrent en synergie avec le programme d’action du gouvernement », a insisté le secrétaire général du ministère. Les différents avantages accordés en vertu des clauses de l’accord-cadre en termes d’exonérations douanières et fiscales, de même que les facilités techniques et administratives, représentent, selon Henri Fadonougbo, une contribution du gouvernement aux efforts des récipiendaires afin de leur permettre de mieux impacter les populations dont l’amélioration des conditions de vie demeure une priorité gouvernementale. Une collaboration fructueuse qu’il souhaite voir se perpétuer notamment à travers le respect des engagements pris. « Je reste convaincu que ce partenariat, qui vient d’être renforcé dans le but de relever ensemble les nombreux défis qui nous attendent, vous permettra d’accompagner le gouvernement à sortir nos populations de l’extrême pauvreté. Je voudrais vous exhorter à plus d’ardeur afin qu’à l’issue des trois années de validité des présents accords-cadres, vos actions soient couronnées de succès et que vous atteigniez un rayonnement national qui donne à l’Etat les éléments de justification pour renouveler prochainement sa sollicitude », a déclaré le secrétaire général du ministère de la justice. La signature des protocoles d’accord-cadre répond aux exigences légales, notamment les dispositions de l’article 21 du décret 2001-234 du 12 juillet fixant les conditions d’existence et les modalités de fonctionnement des Ong nationales. Les activités des bénéficiaires ont été passées au peigne fin par un comité interministériel qui a examiné sans complaisance les dossiers de candidature.