Au nombre des sept recours examinés jeudi dernier par la Cour constitutionnelle, il y a celui formulé par Aimée Gbèssouvègni Gnonlonfoun, candidate sur la liste du parti Les Démocrates (LD). Elle avait demandé à la haute juridiction d’invalider à son profit, le siège de Cécile Ahoumènou. Cette demande n’a pas eu un écho favorable auprès des sages de la Cour.
Aimée Gbèssouvègni Gnonlonfoun déboutée par la Cour constitutionnelle. Dans un recours déposé au secrétariat de la juridiction, compétente en matière de contentieux électoral, la candidate du parti Les Démocrates a souhaité une réformation des résultats des élections devant aboutir à l’invalidation de l’élection de Cécile Ahoumènou, élue sur la liste de l’UP le Renouveau.
Selon la requérante, les élections législatives de janvier 2023 ont été marquées par une fraude massive dans la 19e circonscription et l’élection de Cécile Ahoumènou est entachée par des actes répréhensibles. Elle a évoqué entre autres : des votes de mineurs avec des cartes LEPI de personnes déjà décédées ; des votes multiples et le refus d’admettre des mandataire du parti d’opposition LD dans les postes de vote.
Les irrégularités dénoncées et les éléments de preuves fournis par la requérante n’ont pas suffi pour remettre en cause l’élection de Cécile Ahoumènou. La Cour dit avoir déjà validé les élections dans la 19e circonscription après diverses rectifications matérielles et redressements. Ainsi, dans sa décision EL 23-010 du 26 janvier 2023, la Cour a déclaré recevable la requête de dame Aimée Gbèssouvègni Gnonlonfoun, mais a décidé de rejeter les demandes de la requérante.