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Assemblée nationale: Perchoir : là où ça devient compliqué pour Talon

Publié le lundi 30 janvier 2023  |  Matin libre
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© Autre presse par DR
Sommet de l’Initiative d`Accra : Patrice TALON et ses pairs lancent la croisade pour endiguer la progression des groupes djihadistes
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Le dimanche 12 février 2023, les 109 députés qui siégeront pour le compte de la neuvième législature seront installés. Juste après, les sept membres du bureau du Parlement doivent être connus. Mais qui présidera cette législature de transition qui durera exceptionnellement trois ans au lieu de quatre ? Même si on parle de séparation de pouvoir entre institutions, on peut, sans risque de se tromper, dire que seul le chef de l’État, patron de la Mouvance qui le soutient, sait déjà le nom du veinard. Il est aussi probable que l’intéressé et certaines oreilles très proches et averties soient au courant. Un top secret possiblement. Cependant, dans l’opinion, des noms sont agités. Pour certains, Louis Vlavonou pourrait succéder à lui-même, c’est-à-dire qu’il pourrait être reconduit parce qu’il n’aurait pas démérité avec autant de lois votées sous son management. Pour d’autres par contre, Gérard Gbénonchi serait pressenti parce que la Commission des Finances qu’il a présidée la législature finissante a fait également du bon boulot. Mieux, c’est un pion important et engagé dans la défense des actions de la Rupture. Sur son cas précis, des indiscrétions mettent également dans la balance l’aspect équilibre régional dans la répartition des institutions. Autrement, on pense que le Couffo mérite à présent. Que dire alors des noms comme Joseph Djogbénou et son collègue universitaire Victor Topanou dont les noms ne sont pas moins cités. Qu’il nous souvienne qu’il a été dit que le premier a dû démissionner de la présidence de la Cour constitutionnelle pour le perchoir ! Mais à bien observer, le dénominateur commun de tous ces probables candidatures qui se murmurent pour la présidence de l’Assemblée nationale, c’est l’Up-R.

En effet, ils sont tous des élus sous la bannière de l’Union progressiste Le Renouveau, ce parti qui a déjà dirigé le Parlement ces quatre dernières années. Des militants, et pas des moindres, du parti siamois Bloc républicain (Br), ne perdent d’ailleurs pas de vue ce fait. Dans des écrits, ils tentent déjà de rappeler au chef de l’État que c’est leur tour de contrôler l’Assemblée nationale. Et avec ce qu’ils appellent « la carte signalétique du pouvoir au Bénin », on peut dire que ça devient compliqué pour Patrice Talon de trancher ou de prendre position pour l’un des »jumeaux » sans avoir l’autre à dos. Si l’on s’en tient à ladite carte dressée, du gouvernement aux directions des sociétés d’État en passant par les mairies, les préfectures et même la Vice-présidence de la République, c’est l’Up-R qui s’est taillée la part du lion. Le patron de la Majorité au pouvoir, qu’on taxe de membre du Br, décidera-t-il à nouveau au profit du parti au logo du Baobab coiffé d’arc-en-ciel sans être définitivement déclaré de ce dernier parti ? Dans ces conditions, que proposerait-il en retour au parti du cheval blanc cabré pour contenir les remous et les humeurs à la hauteur du perchoir ?

Difficile d’y répondre pour l’heure.

JB
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