Suite au drame qui a coûté la vie à plus d’une vingtaine de personnes à Dassa le dimanche dernier, le président du parti Union Progressiste le Renouveau (UPR) a réuni le 31 Janvier le présidium du parti et les 53 députés élus pour échanger avec eux sur la gravité de la mission qui les attend au parlement.
Le présidium du parti union progressiste le Renouveau a tenu le 31 Janvier dernier une rencontre avec les 53 députés élus lors des législatives du 08 Janvier 2023. Vu le contexte, le président du parti, le professeur Joseph Djogbénou a attiré l’attention de ses camarades au devoir que leur impose le drame de Dassa. « Ce drame transforme notre élection en une condamnation à réussir, ce n’est pas de la réjouissance« , a indiqué le numéro 1 du parti UP le Renouveau.
Après avoir observé une minute de silence en la mémoire des victimes de ce drame, Joseph Djogbénou, président du parti Union Progressiste le Renouveau a exposé aux élus UPR de la neuvième mandature de l’assemblée nationale, la gravité de la mission républicaine qui les attend à l’hémicycle.
« Ce drame nous situe sur le fait que si d’autre ne doivent pas périr dans ces conditions, cela dépendra en grande partie de nous, de notre détermination politique à œuvrer au sein de l’assemblée nationale à doter le pays avec le gouvernement, avec les autres acteurs publics, des textes pertinents et à œuvrer pour que la mise en oeuvre soit tout aussi effective« , a martelé l’ancien président de la cour constitutionnelle.
Pour le professeur Joseph Djogbénou, le drame de Dassa au delà de sa gravité est « le symbole de ce qui nous attend, de ce qui vous attend », confie-t-il comme pour dire qu’il s’agit des urgences que la neuvième législature notamment les députés UPR doivent s’engager dès leur installation.
Pour rappel, selon le point fait par le gouvernement, l’accident a fait 20 morts sur le champ. Au nombre des 20 victimes, 19 personnes sont calcinées. L’accident est survenu suite à une collision entre un bus de la compagnie Baobab Express et un camion. Selon les premiers éléments d’analyse du gouvernement, le bus roulait à vive allure.