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Changement climatique: Le Bénin, la Belgique et le PNUD en action pour la résilience des communautés agricoles

Publié le mercredi 8 fevrier 2023  |  Matin libre
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Le Ministre Béninois de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, et le Représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud)
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Le Ministre Béninois de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, et le Représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), ont procédé à Cotonou, à la signature du protocole d’accord dans le cadre de la mise en œuvre d’un nouveau projet de Renforcement de la Résilience des Communautés Agricoles des Zones Frontalières face aux effets néfastes des changements climatiques. C’était le lundi 6 février 2023 en présence de M. Martin Deroover, Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Royaume de la Belgique, principal bailleur dudit projet.



Le Projet de Renforcement de la Résilience des Communautés Agricoles des Zones Frontalières face aux effets néfastes des changements climatiques vise à renforcer les capacités de résilience des communautés des zones frontalières béninoises qui subissent les effets néfastes des changements climatiques en vue d’une protection de leurs moyens de subsistance et de la réduction de la pauvreté.

D’un coût global de 4.400.000 euros pour la période 2023-2025, le projet interviendra dans les communes les plus exposées aux effets néfastes des changements climatiques au Bénin que sont : Djougou, Copargo, Ouaké (département de la Donga) et Malanville (département de l’Alibori).

Le projet permettra donc aux acteurs institutionnels et aux communautés à la base, d’accéder à des renforcements de capacités en matière de stratégies d’adaptation et de résilience aux changements climatiques. Il permettra également aux communautés bénéficiaires, de disposer d’infrastructures sociocommunautaires de résilience aux changements climatiques dans les secteurs agricoles, et des ressources en eaux (Gire) leur facilitant la mise en œuvre des stratégies d’adaptation, de résilience et d’atténuation aux changements climatiques. Les jeunes et les femmes des communes d’éleveurs pourront par ailleurs améliorer leurs revenus par le biais d’activités génératrices de revenus facilitées par les infrastructures mises en place. Il en est de même des clusters positionnés sur l’intégration agriculture-élevage, qui seront renforcés en vue de l’augmentation de la production et pour faciliter la mise en marché de leurs productions.

Renforcement de la résilience

Fruit du partenariat constructif entre le gouvernement du Bénin, la Belgique et le Pnud, le projet traduit la volonté des initiateurs, d’œuvrer pour le bien-être des populations bénéficiaires.

« Le présent projet tire sa source de l’urgence d’un relèvement et de la nécessité d’une sécurité alimentaire des communautés agricole, qui font actuellement face à l’effet combiné de trois défis liés aux changements climatiques, à la Covid-19 et au conflit entre la Russie et l’Ukraine », a affirmé le Représentant résident du Programme des Nations Unies au Bénin. Mohamed Abchir a exprimé la gratitude du Pnud à Martin Deroover, Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Royaume de la Belgique pour son engagement personnel et pour l’engagement de son pays dans le financement de ce projet.

En tant que partie à la Convention des Nations Unies sur le climat, en effet, la Belgique consacre une part importante du budget de sa coopération au développement au financement de la lutte contre le changement climatique, notamment via les institutions multilatérales, afin d’accroitre les impacts de ses appuis.

En procédant au rappel de la genèse du projet, le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a souligné que les multiples crises qu’ont subi les populations notamment la COVID-19, le conflit russo-ukrainien induisant la cherté des facteurs de production agricole comme l’engrais, le gaz, le renchérissement du coût des transports sans oublier les effets néfastes des changements climatiques ont entraîné une dégradation du pouvoir d’achat des communes et plus particulièrement celles qui sont frontalières. « Ce projet a donc vu le jour pour aider les populations pauvres à résister aux chocs », a déclaré Gaston Dossouhoui. Il a exprimé la gratitude du Gouvernement à l’Ambassade royale de la Belgique pour son appui financier et promis un suivi rapproché de la mise en œuvre du projet sur le terrain.

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