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Art et Culture

Evenementtiel : Pour son démarrage le Festival International des Arts du Bénin (FinAB) lance Tokp’Art, un marché des œuvres locales

Publié le jeudi 16 fevrier 2023  |  Agence Ecofin
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© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Le fond de solidarité pour les projets innovants (FSPI), a présenté les œuvres des étudiants en art du campus d’Abomey Calavi à travers le thème « Patrimoine en lumière
Abomey-Calavi, le 19 octobre 2021. Exposition des œuvres d`art des étudiants de l`Université d`Abomey Calavi
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Lancée ce 14 février à Cotonou, la première édition du FinAB a débuté par une cérémonie de récompenses pour les artistes ayant marqué l’histoire du Bénin dans leurs domaines. Après ce cérémonial, l’évènement a dévoilé les stands de son marché des arts.

Au lancement de sa première édition, organisée ce 14 février à Cotonou, le Festival International des Arts du Bénin (FinAB) a commencé, après le cérémonial habituel à ce type d’évènement, par récompenser les différentes personnes ayant marqué l’histoire des arts du pays. Entre la chanteuse Angélique Kidjo, représentée pour l’occasion par son frère, le chanteur Sagbohan Danialou ou encore la danseuse Rachelle Agossou, les artistes béninois ayant marqué leurs domaines se sont succédés sur la scène du FinAB pour recevoir leurs trophées.

Après ces distinctions, les officiels présents ont lancé les activités du Tokp’Art, un marché béninois des arts installé sur la plage de Fidjrosssè qui accueillait cette première journée. Inspiré du marché Tokpa, considéré pendant longtemps comme le plus grand marché en plein air d’Afrique de l’Ouest. Le Tokp’Arts affichait dès son lancement les œuvres d’arts de plusieurs artistes béninois.

De nombreuses personnalités des arts africains et internationaux ont fait le déplacement pour l’évènement qui, selon les déclarations faites à la presse par Ulrich Adjovi, fondateur du groupe événementiel, a nécessité « plus de 500 millions FCFA d’investissements (environ 820 000 $ ; NDLR) ». Pour lui, l’objectif visé par le FinAB nécessite cet investissement. « L’idée du FInAB m’est venue lors d’une visite du siège de l’UEMOA au Burkina Faso. Dans une discussion, les Burkinabé se sont mis à parler du FESPACO (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou), les Ivoiriens du FEMUA (Festival des musiques urbaines d’Anoumabo), mais au Bénin nous n’avions pas de festival de cette envergure. 9 mois après cette visite, nous accouchons du FinAB », raconte Ulrich Adjovi.

« Nous avons à ce propos décidé que le FinAB ne serait pas une biennale, il sera organisé tous les ans. Cela a été motivé par les mêmes raisons qui nous ont poussé à organiser un évènement dédié à tous les arts. Il y a trop de choses à structurer, trop de talents à révéler et nous sommes déjà en retard. Chaque année, un ou deux arts seront mis en avant. Pour cette première édition, ce seront les arts plastiques et la mode », ajoute-t-il.

L’organisation prévoit recevoir 10 000 visiteurs sur tous les sites du festival qui se déroule en même temps dans les villes de Cotonou, Porto-Novo et Ouidah. « Chaque année, nous comptons laisser à la fin de chaque FinAB une œuvre matérielle sur l’un des lieux ayant accueilli les festivités. Cette année, nous inaugurerons une galerie qui servira après l’évènement pour des formations ou des vernissages. L’année prochaine ce sera peut-être un studio de musique », confie Ulrich Adjovi.

La journée s’est achevée par une exposition du célèbre créateur de mode nigérien Alphadi. Celui que la presse surnomme le magicien du désert a réussi à enchanter les participants à cette première journée en créant, sous une tente, à quelques mètres de l’océan Atlantique, une ambiance sahélienne pour présenter son travail.

Servan Ahougnon
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