Des échauffourées ont éclaté jeudi 16 février dans plusieurs quartiers de la banlieue de Conakry entre manifestants et forces de l’ordre, obligeant les autorités guinéennes à réquisitionner l’armée pour ramener le calme. Le Front national de défense de la Constitution (FNDC) avait appelé à manifester malgré l'interdiction de tout rassemblement par le pouvoir militaire. Le collectif d'opposition, officiellement dissout par les autorités guinéennes, demande un retour à l'ordre constitutionnel. Selon son bilan, ces violences ont coûté la vie à deux jeunes.
Avec notre correspondant à Conakry, Mouctar Bah
Certains quartiers de la banlieue de Conakry comme Kagbélen, Sonfonia, Cosa et Bambéto ont été le théâtre d'affrontements entre jeunes et forces de sécurité, jeudi 16 février. Dans ces quartiers populaires, épicentre de toutes les contestations sous les différents régimes qui se sont succédés en Guinée depuis la fin des années 1990, des barricades ont été érigées et des poubelles renversées sur les principales artères.