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Assemblée Nationale, 9e Législature: Les Vieux Routiers Poussés Vers La Sortie

Publié le mardi 21 fevrier 2023  |  Matin libre
Siège
© aCotonou.com par dr
Siège de l`Assemblée nationale lors d`une plénière
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A l’avènement de la réforme constitutionnelle qui réduit à trois le mandat du député, il était question de savoir à quand l’effectivité. Evidemment, parmi les députés de la 8e législature qui ont révisé la Constitution, il y en a beaucoup qui ont déjà cumulé, ou sur le point de cumuler, trois mandats. Ils n’allaient pas se faire hara kiri. C’est donc à partir de cette élection, celle de 2023, que les députés élus ne peuvent plus cumuler plus de trois mandats. Les vétérans qui sont au Parlement depuis plusieurs législatures, et qui sont réélus en 2023, peuvent encore rempiler en 2026 et 2031. Ils ont encore beaucoup d’années, s’ils réussissent à avoir, à chaque élection, la confiance de leurs partis respectifs. Et c’est justement à ce niveau que le barre blesse.


Quand on observe la constitution du Bureau de l’Assemblée nationale, des groupes parlementaires et des commissions, on constate qu’une part belle est faite aux nouvelles têtes au détriments des habitués du Parlement. Aujourd’hui à l’Assemblée nationale, 9e législature, à l’exception de Augustin Ahouanvoébla à qui on a trouvé un strapontin de rapporteur du Groupe parlementaire UPR, Janvier Yahouédéhou, Dakpè Sossou, Issa Salifou, Benoît Dègla, Agoua Edmand, Robert Gbian, Bako Arifari, Jacques Yempabou et autres, vont siéger en tant que simples députés. Au même moment, de nouvelles têtes, qui mettent le pied pour la première fois au Parlement, sont nommées à divers niveaux de responsabilité. C’est le cas, par exemple, de Djibril Labiou Amadou, promu 1er questeur, David Houinsa, 2e secrétaire parlementaire, Malick Séibou Gomina, promu vice-président du Groupe parlementaire le Bloc républicain, Victor Prudent Topanou, élu président de la commission de l’éducation, etc. Le point commun à tous ces députés, c’est qu’ils sont tous promus à des postes de responsabilité, alors qu’ils font leur première expérience parlementaire. On peut dire la même chose de Chantal Ahyi, Orden Alladatin, Agongbonon Lambert qui sont à des postes de responsabilité alors qu’ils sont à leur 2e expérience.

Dans cette liste, il y a quelques exceptions comme Barthélémy Kassa, Aké Natondé, Domitien N’Ouémou qui occupent des postes, malgré leur ancienneté. Mais on estime qu’ils pouvaient espérer plus, à l’image de Gérard Gbénonchi qui, à défaut d’être président de l’Assemblée nationale, a dû se contenter de la Commission des finances et des échanges.

Une sortie douce et progressive

Quand on est un vieux routier du Parlement, on définit son palmarès par les fonctions occupées au sein des parlements successifs. Si à défaut, on doit se contenter d’être simple député, malgré son palmarès, il n’y a pas autre manière de vous dire qu’il est peut-être venu pour vous le moment de raccrocher. Même si les députés vétérans peuvent vouloir aller jusqu’en 2031, l’âge ou la décision du parti fera son œuvre. Wallis Zoumarou et Octave Houdégbé en font déjà l’expérience. Si le parti vous accorde sa confiance parce qu’il estime que vous avez encore une certaine popularité dans votre circonscription, mais une fois élu, il vous préfère des jeunes pour occuper des fonctions, c’est un message. A vous d’en faire un bon décryptage et prendre la décision de quitter les choses, alors qu’il est encore temps.
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