Au cœur de l’actualité depuis quelques jours, l’affaire CAMEO-SHELL n’a pas échappé à la dernière sortie médiatique du Porte-parole du gouvernement. Interrogé sur ce que fait l’exécutif par rapport au dossier, Wilfried Léandre Houngbédji a invité les populations à ne pas être amnésique.
« Chat échaudé craint l’eau froide », a dit Wilfried Léandre Houngbédji parlant de l’affaire CAMEO-SHELL. Le Porte-parole du gouvernement invite les populations à mettre en application ce proverbe évocateur qui trouve tout son sens dans la mésaventure des victimes d’ICC-Services. « C’est quand même ce gouvernement qui a organisé le procès ICC Services, médiatisé et retransmis en direct pour que le peuple apprenne de ce qui s’est passé à la vieille époque. Si on a vécu ça et qu’on peut encore se laisser attirer par les sirènes de leur réplique, il y a un problème », a déclaré Wilfried Léandre Houngbédji.
Il y aura toujours des gens futés pour essayer d’abuser de la crédulité des autres. Mais nous avons été déjà échaudés, si le serpent vous a mordu une fois, même en voyant le ver de terre, vous prenez la tangente.
Malgré la récidive, le gouvernement a pris ses responsabilités dans l’affaire CAMEO-SHELL qui ressemble très fortement à l’affaire ICC-Services. « Le dossier est en justice. Le rôle du gouvernement, c’est de sanctionner à travers la justice ». Dans cette logique, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a pris en main le dossier et a déjà déposé deux personnes en prison.
Au-delà de la sanction, le gouvernement insiste sur la sensibilisation
Pour Léandre Houngbédji, les sanctions ne suffisent pas pour éradiquer le mal. A côté de la solution judiciaire, le Porte-parole du gouvernement opte pour une vaste sensibilisation. « Au-delà, il faut que nous sensibilisions davantage nos concitoyens pour leur faire comprendre que les offres de gains mirobolants qu’on leur fait ne sont pas forcément crédibles ni régulières et qu’il y a souvent beaucoup plus de risques que d’opportunités », a-t-il dit.