Les travaux de l’atelier régional sur le renforcement des systèmes d’apprentissage professionnel dans l’économie informelle qui a eu lieu les 22 et 23 février à Azalai Hôtel au Bénin ont officiellement pris fin vendredi dernier. Après deux jours de réflexion, les participants venus de plusieurs pays africains ont choisi le Bénin comme point focal de l’apprentissage en Afrique et formulé des recommandations en vue de l’amélioration pour le renforcement des systèmes d’apprentissage professionnel dans l’économie informelle en Afrique pour promouvoir la qualité, l’innovation et les transitions vers la formalité.
Deux jours durant, les experts et acteurs de l’apprentissage des métiers de l’informel ont mené des réflexions pour une meilleure prise en compte de ce système. En atelier régional, les participants venus de plus de 20 pays de l’Afrique et de diverses institutions internationales ont pris part à des communications, des panels de discussions et des débats en plénière qui ont permis de partager leurs expériences des initiatives mises en œuvre dans certains pays dans le domaine de l’apprentissage. Ainsi, les actions expérimentées ont été appréciées et à l’unanimité, le Bénin a été désigné point focal de l’apprentissage en Afrique. « Les résolutions de l’atelier sont bien retracées dans le rapport général et les perspectives d’un programme régional sur le renforcement de l’apprentissage dans l’économie informelle sont probables. Il reste à souhaiter que les gouvernants de nos différents pays accordent une attention particulière aux résolutions prises afin qu’émergent des politiques publiques modernes qui nous fassent véritablement avancer sur les problématiques de l’apprentissage informel », a laissé entendre le ministre des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Kouaro Yves Chabi, avant de déclarer clos cet atelier continental.
Au terme des activités, des recommandations ont été formulées pour impacter positivement chaque acteur de la chaîne de l’apprentissage. Ainsi, il a été proposé la prise en compte des systèmes dans les politiques publiques en l’occurrence la mise en place de cadre réglementaire basé sur des certifications référentielles, les financements et l’amélioration de la gouvernance. Aussi a-t-il été proposé le développement des programmes et la mise à disposition des ressources pour l’apprentissage, la mise en place d’un programme d’apprentissage de qualité et attractif à la fois pour les jeunes et les entreprises, la création d’un hub régional d’échanges sur l’amélioration de l’apprentissage ; l’introduction du sujet de l’apprentissage dans le dialogue social national ; le renforcement du dialogue entre employeurs, apprentis et centres de formation ; le placement des apprentis dans les centres qui correspondent à leur niveau ...etc.