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Nomination du rwandais à la tête de l’Anip: La faute au « désert de compétences »

Publié le lundi 27 fevrier 2023  |  Matin libre
Pascal
© Matin libre par DR
Pascal Nyamulinda désormais le Directeur général de l’Agence nationale d’identification des personnes (Anip)
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La nomination du rwandais Pascal Nyamulinda à la tête de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP) fait enfler la polémique depuis, mercredi 22 février 2023. Des Béninois se sont demandé s’il n’y avait aucun compatriote au profil adéquat pour occuper ce poste. La réponse a été donnée hier, dimanche 26 février 2023, par le Secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji.
« S’il y avait eu un CV digne du nom sur la table du Chef de l’État, je vous assure que ça aurait été fait », a réagi Wilfried Léandre Houngbédji à la question de savoir pourquoi Patrice Talon a opté pour l’ancien maire de Kigali pour prendre la direction de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP). Des explications de l’invité de la télévision nationale, on comprend donc que des nationaux ont postulé au poste. Mais parmi eux, aucun n’avait le profil du rwandais. « Je peux certifier que le Conseil des ministres a eu plusieurs CV. Les autres étant Béninois et celui-ci étant Rwandais. Mais en regardant les parcours, en regardant le profil au regard de l’objectif ; parce qu’il ne s’agit pas seulement en l’espèce de la simple administration de l’entité, mais il y a aussi les aspects techniques et technologiques. Et en cela, celui qui a été nommé avait une longueur d’avance sur les autres parce qu’il a une expérience avérée en la matière. Il a géré notamment cette problématique déjà dans son propre pays. Ce qui n’est pas le cas de nos compatriotes dont les dossiers ont pu être examinés par le Conseil des ministres », justifie Wilfried Léandre Houngbédji. Des propos qui rappellent ceux tenus par le chef de l’Etat devant le président français François Hollande. « Le Bénin est comme un désert de compétences », avait alors déclaré Patrice Talon, lors de sa première visite en France, après son élection en 2016. Une affirmation qui jusqu’à ce jour essuie beaucoup de critiques dans le rang de l’élite. Des critiques ravivées par la nomination du rwandais Pascal Nyamulinda. La réponse du porte-parole du gouvernement ne vient donc que confirmer le fait. Dans ce domaine précis, le rwandais, pour avoir gérer une structure similaire dans son pays, a plus d’expérience, de compétence que les nationaux qui ont postulé. Il y a donc désert de compétences, dans ce secteur précis. Peut-être qu’il y a des Béninois qui ont des compétences avérées dans le domaine des données personnelles, mais ils n’ont pas postulé, semble dire le porte-parole du gouvernement.



M.M
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