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Le Bénin ouvre 2 filières de formation en médecine d’urgence, les premières du pays

Publié le jeudi 2 mars 2023  |  agenceecofin.com
Ouverture
© aCotonou.com par MC
Ouverture de la 4e session ordinaire du Conseil des ministres de l`UEMOA au titre de l`année 2022
Dakar, le 19 décembre 2022 - La 4e session ordinaire de la réunion du Conseil des ministres de l`UEMOA au titre de l`année 2022 s`est ouverte, ce lundi 19 décembre 2022, au siège de la BCEAO à Dakar.
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Jusqu’ici, les urgentistes du Bénin étaient contraints de se former à l’étranger. Une situation qui pendant longtemps a accentué le déficit de ces spécialistes dans le pays. Lequel déficit menace la mise en œuvre de la réforme de la médecine préhospitalière engagée par le gouvernement.

Le Conseil des ministres du Bénin du mercredi 1er mars a décidé de l’ouverture de deux filières de formation dans le domaine de la médecine d’urgence. D’après le Conseil, la première filière est un master en médecine d’urgence qui sera logé à l’Institut de formation en soins infirmiers et obstétricaux à l’université de Parakou. Ce cursus cible les paramédicaux détenteurs d’une licence en science infirmière.

La seconde filière est un diplôme d’études spécialisées (DES) en médecine d’urgence hébergé par la Faculté des sciences de la santé de l’université d’Abomey-Calavi de Cotonou. Cette formation est réservée aux médecins généralistes, avec la possibilité d’obtention du diplôme interuniversitaire en médecine d’urgence après quatre semestres de formation.

« Nos universités ont la capacité d’assurer les formations en médecine d’urgence (master et diplôme d’études spécialisées). La mise en place de celles-ci permettra de combler le gap actuel en personnel qualifié de cette branche de la médecine », indique le communiqué du Conseil.

Le Bénin connaît un déficit de médecins urgentistes. Lequel déficit est accentué par l’inexistence dans le pays d’une filière de formation dans ce domaine. Jusqu’ici, les professionnels de cette spécialisation étaient obligés de se former à l’étranger. Un manque à gagner pour le pays alors que le gouvernement a engagé un processus de réforme de la médecine préhospitalière avec le renforcement du Service d’assistance médicale et des urgences (SAMU) et l’acquisition prochaine de 188 ambulances pour renforcer le système de référence et de contre référence.

Pour la mise en œuvre de ces nouvelles formations, le gouvernement prévoit de sceller un partenariat avec une université étrangère disposant de solides expériences en la matière.

En outre, au titre de la première promotion, le Conseil a décidé d’accorder 40 bourses à raison de 20 pour la formation en master et 20 autres pour le DES.

Vanessa Ngono Atangana
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