Violences électorales de 2019 et 2021 au Bénin ; L’opposition accusée d’avoir recruté des miliciens au Nigéria

Publié le mardi 7 mars 2023 | lespharaons.com

© aCotonou.com par Seni Dabo
Vote lors des élections couplées présidentielle/législatives du 29 novembre
Dimanche 29 novembre 2015. Les Burbinabè participent aux élections couplées présidentielle/législatives

Le Roi de Bantè dément l’implication des chasseurs dans les violences électorales de 2021

Le Roi de Bantè, Laourou Adéfulutu, a accordé une interview dans laquelle il revient sur les violences électorales de 2021 dans le centre du Bénin. Des rumeurs ont circulé sur l’implication des chasseurs dans ces violences, mais le Roi de Bantè a nié ces allégations. Selon Laourou Adéfulutu, les individus impliqués dans les violences ne sont pas des chasseurs, malgré les rumeurs. “Le nom chasseur que les gens prononcent, nous on aime pas ça”, a-t-il déclaré, ajoutant que “nous nous sommes nés chasseurs. Un chasseur ne tire pas sur un homme. Ce n’est pas des chasseurs. Le chasseur ne tire pas sur l’homme. C’est interdit.”

Le Roi de Bantè a également expliqué que les personnes impliquées dans les violences sont en réalité des membres d’associations , qui ont été formés ailleurs. Il a laissé entendre que certains de ces individus auraient été achetés, mais sans donner plus de précisions. Concernant la rumeur de la participation de chasseurs nigérians aux événements, le Roi de Bantè a précisé que “ce n’est pas des chasseurs en tant que tel. C’est des comités de sécurité que les gens forment au Nigéria semble-t-il. C’est eux la plupart qu’ils ont amené. Ce n’est pas les chasseurs de chez nous. Nous on ne peut jamais tirer sur l’homme. C’est des étrangers”. Il a également affirmé que certains individus impliqués dans les violences sont venus du Togo.

Ces déclarations du Roi de Bantè risquent de relancer le débat sur les violences électorales qui ont marqué négativement l’histoire récente du Bénin. En effet, ces violences ont conduit à une vague d’arrestations de membres de l’opposition, ainsi qu’à des restrictions sur les libertés civiles et politiques. Il convient de souligner que les violences électorales sont un sujet sensible au Bénin, où la démocratie est souvent mise à rude épreuve. La déclaration du Roi de Bantè met en lumière la complexité de la situation, ainsi que l’importance de faire preuve de prudence et de rigueur dans l’analyse de ces événements.

Commentaires

Dans le dossier