Vendredi passé, 08 Mars. A l’instar de la communauté internationale, le Bénin a célébré la Journée internationale de la femme. A la Loterie Nationale du Bénin, l’événement n’est pas passé sous silence. La directrice générale, Honorine H. Attikpa, en sa qualité de membre active de la société civile, a initié une assemblée générale placée sous le thème de la sensibilisation. On y a réfléchi sur la situation de la gent féminine dans notre pays. Que faut-il entendre par la question du genre ? Qu’en est-il des violences faites aux femmes en République du Bénin ? Quelle éducation convient-il de donner aux enfants face aux problèmes liés à la sexualité, et surtout par rapport à la pandémie du sida ? Et les hommes, comment doivent-ils traiter les femmes pour assurer l’harmonie dans les foyers ? Ce sont, entre autres, quelques points débattus au cours de l’assemblée générale organisée par la directrice générale de la Loterie Nationale du Bénin, dans le cadre de la commémoration de la Journée Internationale de la Femme. Animatrice principale de la causerie, Honorine H. Attikpa, qui a recouvré pour la circonstance ses attributs de présidente d’Ong, est partie de la genèse des rapports conflictuels entre hommes et femmes, pour déboucher sur la question du genre, concept à polémique s’il en est. Et de l’avis de la directrice générale de la Loterie Nationale du Bénin, le « genre » s’entend comme la recherche d’un certain équilibre social, politique et familial. La présidente de « Dignité Féminine » en conclut que, contrairement aux débats passionnés et passionnels que suscite la question du genre, le concept ne vise, in fine, qu’à corriger les inégalités observées dans les rapports entre hommes et femmes, quelle que soit la victime. Et ce sont, justement ces inégalités qui sont à la base des violences faites aux femmes. La DG/LNB a alors exhorté son personnel, chacun en ce qui le concerne, à aimer son conjoint. Car, estime-t-elle, avec l’amour, beaucoup de problèmes peuvent trouver solution. Un riche échange d’expériences et surtout de témoignages a permis aux uns et aux autres de se faire une bonne idée des rapports conflictuels itératifs dans les ménages. La parole a été donnée au point focal /sida de la maison, en l’occurrence, Michel Amoussouga. Ce dernier a fait le point d’une formation reçue sur le terrible mal qui serait en nette progression chez les adolescents, d’après une récente enquête conduite par le ministère de la santé. Ici également, on a beaucoup discuté et échangé à l’effet d’un changement de comportement. Des préservatifs ont été gracieusement distribués dans tous les bureaux, pour les besoins de la cause, le cas échéant. Le moment crucial de cette assemblée a été la réjouissance offerte par la première responsable de la maison. On a mangé. On a bu. On a surtout dansé. Mention spéciale au directeur des produits de Paris (le DPP) Karimou Saïbou, à qui est revenue la palme d’or du « Meilleur danseur Décalé-Coupé » de la LNB. Rappelons que la Journée Internationale de la Femme a été officialisée en 1977 par les Nations Unies. Elle vise à réfléchir sur l’égalité des droits, sur les conditions de travail de la gent féminine. Le 08 Mars se veut donc une occasion pour revendiquer l’égalité et faire un bilan sur la situation des femmes dans la société.
