En Conseil des ministres du 15 mars 2023, le président Patrice Talon a procédé au remplacement de Claudine Prudencio à la tête de l’Institut National de la Femme (INF). Cette décision a suscité une grosse polémique et a fait dire à certaines personnes que la présidente d’honneur du parti UDBN avait été limogée. Mais il n’en est rien selon le Porte-parole du gouvernement.
Selon Léandre Wilfried Houngbédji, le remplacement de Claudine Prudencio par Huguette Bokpè Gnacadja à la présidence de l’INF fait suite à des discussions tenues en amont entre le Chef de l’Etat et Claudine Prudencio. « Il n’y a pas de problème. Rassurez-vous, il y a eu des discussions en amont pour justifier la décision qui a été prise », a-t-il déclaré selon les propos rapportés par Le Matinal.
Pour le Porte-parole du gouvernement, il n’y a pas eu éviction. A l’analyse de ses propos, il s’agirait d’une décision prise en commun accord entre le président de la République et la désormais ex-présidente de l’INF. « Moi, je ne suis pas sûr qu’il se soit agi d’éviction. Il y a eu un changement parce que le président de la République a discuté avec Prudencio de ces nouveaux enjeux pour elle-même et des enjeux nouveaux pour l’INF et il m’a semblé que les deux se sont parfaitement entendus sur ce qui intéressait davantage Claudine Prudencio », a-t-il clarifié.
Pour rappel, la nouvelle président de l’INF, nommée Conseil des ministres, n’est pas une étrangère de l’Institut. Depuis la création, elle assuré le rôle de Secrétaire exécutive aux côtés de Claudine Prudencio. Hugette Bokpè Gnacadja connaît donc très bien la maison et maîtrise les défis à relever.