Gaston Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, a réceptionné des centaines d’équipements de mécanisation adaptés aux pratiques agroécologiques, dans le cadre du projet Transition agroécologique dans les zones cotonnières du Bénin (Tasco 2). C’était ce jeudi 23 mars à Ouidah.
Une révolution s’opère dans le secteur agricole au Bénin. Gaston Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, en porte la conviction, et l’a exprimé à la réception, pour le compte des producteurs, des équipements de mécanisation, dans le cadre du projet Transition agroécologique dans les zones cotonnières du Bénin (Tasco 2). D’un montant de 6,5 milliards de francs Cfa, ce projet vise une amélioration durable des revenus des exploitations et des rendements agricoles dans les zones cotonnières.
Après une phase pilote centrée sur l’élaboration des référentiels techniques agroécologiques, la seconde phase en cours, permettra d’assurer une large promotion des techniques agroécologiques dans 22 communes des zones concernées. Au titre des activités déjà menées dans le cadre de ce projet qui est à sa deuxième phase, l’on retient, entre autres, la formation, le recyclage et le coaching des agents intervenant dans la promotion des pratiques agroécologiques, l’installation des champs écoles avec un accent porté sur les champs écoles féminins, la distribution de semences des plantes fertilitaires et fourragères aux producteurs pour multiplication. Aussi, est-il poursuivi des expérimentations en milieu contrôlé et en milieu paysan, et l’appui technique aux femmes productrices de coton biologique. C’est dans cette dynamique que s’inscrit l’acquisition des équipements spécifiques, par la Société nationale de mécanisation agricole (Sonama), au profit des producteurs pour la mise en œuvre des techniques agroécologiques.
Selon le ministre Dossouhoui, il faut démentir l’idée selon laquelle la culture du coton est destructrice de l’environnement. « Ce projet témoigne de l’engagement du gouvernement béninois à adopter des pratiques agricoles durables et à préserver l’environnement tout en assurant le bien-être et la prospérité de ses citoyens », a déclaré Martin Pericard, directeur adjoint de l’Agence française de développement. Il relève que la transition agroécologique est une réponse innovante et indispensable aux défis actuels de l’agriculture, de l’alimentation et de la préservation des ressources naturelles en lien avec les Objectifs du développement durable.
Il faut rappeler que le projet Transition agroécologique dans les zones cotonnières du Bénin a été lancé, le 21 mai 2021, et à terme devra permettre la restauration et l’amélioration de la fertilité des sols, grâce à l’adoption de pratiques agroécologiques et une mécanisation adaptée à ces pratiques. Il assure également la mise à échelle du référentiel technique élaboré dans la première phase, et exécuté sur les trois campagnes agricoles 2017/2018, 2018/2019 et 2019/2020 ■