L’ancien président des États-Unis Donald Trump est accusé d’avoir falsifié des documents sur 34 points d’accusation. C’est ce qui découle des conclusions du parquet de New York publiées mardi.
Donald Trump est accusé notamment « d’avoir falsifié de la documentation d’affaires du premier degré » (Falsifying business records in the first degree) afin de commettre « un autre délit ». Les conclusions ne précisent pas de quel autre délit il est question. Comme l’indiquent les médias américains, chaque point d’accusation prévoit une peine maximale de quatre ans de prison.
Le parquet affirme que Donald Trump lors de sa campagne électorale de 2016 « a falsifié des documents financiers afin de cacher aux électeurs américains des informations compromettantes sur ses actions illégales ».
Trump aurait également tenté de trouver, d’acheter et de cacher des informations négatives le concernant et améliorer ses perspectives électorales. Selon le parquet, « des documents ont été falsifiés des dizaines de fois afin de cacher des activités illicites et notamment des tentatives de violer la loi électotale au niveau fédéral et dans certains États des États-Unis ».
Arrestation levée
L’ancien président américain Donald Trump a été libéré de sa garde à vue après la lecture de l’acte d’accusation. C’est ce qu’a rapporté la chaîne de télévision CNN. M. Trump a pu quitter librement la salle d’audience.
On ne s’attendait pas à ce que M. Trump soit placé en garde à vue à l’issue de sa mise en accusation, mais il est resté en garde à vue pendant environ deux heures, soit beaucoup plus longtemps que les 20 à 30 minutes prévues par la défense.