Le régime de la Rupture avait pourtant mis fin aux multiples tournées des membres du gouvernement, députés à l’Assemblée. Tout comme ont été enterrées, les célébrations tous azimuts des « messes d’actions de grâce ou de remerciement ». Diminution du train de vie du gouvernement oblige ! Mais les multiples périples entrepris par des ministres suite à la fixation du prix du soja et des noix de cajou et les frais à y engagés laisserait croire, un tant soit à retour à l’ancienne méthode de gouvernance.
Imbroglio créé par la campagne de commercialisation du soja et des noix de cajou oblige. Une mission gouvernementale parcourt en ce moment, plusieurs zones de développement agricoles de notre pays. Avec pour ordre de mission, informer et sensibiliser, les producteurs sur les dernières mesures prises par l’Exécutif, il y a quelques jours. En figure de proue, les ministres de l’agriculture de l’élevage et de la pêche Gaston Doussouhoui, flanqué de sa collègue du commerce Bintou Taro parcourent monts et vallées, à la tête d’une importante délégation pour tenter d’essuyer les larmes aux producteurs des produits de rente, soja, noix de cajou, céréales qui ne devraient plus franchir les frontières béninoises pour y être vendus.
Avec à la clef, l’annonce faite par le ministre de voir, dans les années à venir, éclore l’élevage des poulets « bicyclettes » Simplement une résurrection de ce secteur, alors mis en hibernation depuis des lustres. Seul objectif : obtenir la confiance des producteurs agricoles afin d’éviter « la guerre des filières. Seulement, à observer de près toutes ces incessantes missions et les dépenses à gérer, l’on serait tenter de se poser la question sur un éventuel renouement avec certaines pratiquées vivement critiquées qui avaient cours sous les anciens régimes. Aux grands maux, les grands remèdes dira-t-on.