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Transport interurbain au Bénin « Bénin Taxi, les bénéficiaires ne sont pas dans l’esprit du Projet »

Publié le lundi 10 juillet 2023  |  24 heures au Bénin
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© aCotonou.com par DR
Les taxis plaques oranges du Bénin
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Le député Assan Seïbou qui a été le premier responsable du projet de flotte de taxis jaunes Bénin Taxi, a fait des clarifications sur ledit projet. C’est ce dimanche 09 juillet 2023 sur l’émission de décryptage de l’actualité sociopolitique "De vous à nous" de Peace FM.

" Bénin Taxi ", le projet de flotte de taxis interurbains lancé en juillet 2017 est l’un des sujets abordés, ce dimanche 09 juillet 2023, par le député Assan Seïbou et ex Directeur Centre de Partenariat et d’expertise pour le Développement durable (CPED) en charge du projet. L’objectif du projet, est de promouvoir des artisans qui sont en même temps propriétaires et conducteurs.
« Le projet était d’abord conçu pour les privés c’est-à-dire que c’est une entreprise privée (…) et l’Etat devait se porter garant auprès des banques, les cautionner pour qu’ils puissent emprunter de l’argent », selon l’He Assan Seïbou. Mais, les bénéficiaires en ayant à l’esprit que c’est une initiative de l’Etat, ne se sont pas pris au sérieux.
« En général, au Bénin, quand on commence un projet, les bénéficiaires ont cette mentalité, quand c’est l’Etat, c’est pour tout le monde, ils ne se prennent pas au sérieux, (il faut bouffer, NDLR). C’est l’esprit ! Ce n’est pas la faute aux jeunes. Dès que je suis entré là-bas, pris le projet en main, j’ai senti cette mentalité chez les jeunes. Certains croyaient même que c’est une entreprise créée pour les engager », a poursuivi l’ex directeur du CPED.
« Nous avons dû vider des gens (…). Quand quelqu’un n’est pas dans l’esprit d’un projet, il faut le sortir. (…) On a bousculé plein de choses », a ajouté Assan Seïbou.
Selon lui, les banques n’ont pas accompagné le projet tel que prévu au départ mais le président de la République Patrice Talon, tenant à cœur la modernisation des villes a pris une mesure exceptionnelle. « (…) Toutes les banques ont reculé, (...). Ils ont calculé le risque de mettre l’argent et puis après qu’il y ait des difficultés ». C’est le trésor public qui a fait un crédit. « En général, le trésor ne fait pas des crédits mais dans une situation aussi exceptionnelle, c’est un projet exceptionnel et on a dû prendre le taureau par les cornes. C’était une belle initiative », a expliqué le député Assan Seïbou.


M. M.
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