La deuxième phase du projet de réhabilitation de la route Lomé – Cotonou et de protection côtière est en cours, mais des mesures supplémentaires sont nécessaires pour accélérer sa mise en œuvre, selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD). Le rapport, daté du 26 juin 2023, indique que l’objectif de développement du projet sera atteint si des dispositions appropriées sont prises pour améliorer sa mise en œuvre, en particulier avec la prolongation de la date de clôture du projet jusqu’au 31 décembre 2024.
Le rapport note la poursuite des études routières, qui sont en voie d’achèvement, et le démarrage de toutes les procédures d’acquisition restantes du côté du Bénin. Il souligne également la poursuite des travaux routiers du côté du Togo, dont 10 sur 30 km sont terminés, et l’avancement de la procédure d’acquisition des travaux de protection côtière.
Les travaux routiers du côté du Togo sont à un taux d’avancement physique moyen d’environ 90 %. Le temps de parcours entre Lomé et Cotonou a significativement diminué, avec la mise en service des postes de contrôle juxtaposés (Pcj) de Hillacondji/Sanvée Condji.
Cependant, le rapport souligne que les retards dans les réalisations ont un impact sur les échéances initiales d’atteinte des objectifs. L’exécution du projet a accusé du retard dans son démarrage effectif au Bénin. La mise en œuvre peut être jugée comme étant « globalement lente », même si une amélioration a été enregistrée depuis l’année 2022 dans l’exécution du projet.
Le projet vise à contribuer au renforcement de l’intégration régionale, à la croissance des échanges intrarégionaux et à la protection des côtes togolaise et béninoise. De façon spécifique, il vise à améliorer le niveau de service de la chaîne logistique de transport et la fluidité du trafic sur le corridor Abidjan – Lagos ainsi que les conditions de vie des populations dans la zone d’influence du projet.
Enfin, le projet vise également à renforcer la résilience climatique des infrastructures de la zone côtière, au Togo comme au Bénin. Pour atteindre ces objectifs, il est impératif que les mesures appropriées soient prises pour accélérer et améliorer la mise en œuvre du projet.