France - Amnesty International constate dans son rapport de février 2013 intitulé « la loi des vainqueurs » une généralisation de la « logique de vengeance et la perpétuation de l’impunité » en Côte d’Ivoire.
Aux exactions des FRCI (Forces Républicaines de Côte d’Ivoire) et des milices supplétives, s’ajoutent dorénavant celles de la Police Militaire qui s’arroge le droit de détenir des militaires certes, mais aussi des civils. Tout au long de l’année 2012, une répression aveugle et sans pitié s’est abattue sur les ivoiriens : les humiliations, les familles rançonnées et la torture sont d’usage courant.
Les « crimes de guerre et crimes contre l’humanité » commis dans l’Ouest ivoirien en particulier à Duékoué pendant l’offensive des rebelles alliés d’Alassane Dramane Ouattara en mars-avril 2011, mais aussi lors de la destruction du camp de Nahibly en juillet 2012, se perpétuent à travers les exécutions sommaires et destructions de biens, le plus souvent basées sur des considérations ethniques. Ces faits restent totalement impunis, ignorés par les autorités ivoiriennes et par la Cour pénale internationale qui juge Laurent Gbagbo.... suite de l'article sur La Nouvelle Tribune