Visite de travail d’une délégation des douanes du Nigéria à Cotonou avec à sa tête le contrôleur général Bashir Adewale Adeniyi. Selon le communiqué conjoint, Bashir Adewale Adeniyi a eu un tête-à-tête avec son homologue béninois Alain Hinkati. Les deux délégations ont rendu visite aux partenaires de la douane : Webb Fontaine et Bénin Control. Elle se sont également rendues au Port Autonome de Cotonou.
Les préoccupations des opérateurs économiques et des commissionnaires agréés en douane ont été recensées lors d’une rencontre. Le ministre d’État, Romuald Wadagni a transmis le message du Président Patrice Talon traduisant la volonté des deux Chefs d’Etat d’engager un nouveau tournant marqué par une étroite collaboration dans tous les domaines.
Les deux délégations s’engagent à ne ménager aucun effort pour mettre en œuvre les orientations fixées par les autorités des deux pays et les mesures d’amélioration retenues. Il s’agit entre autres de la poursuite des efforts pour la promotion du schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO et la facilitation de la circulation des marchandises et des produits communautaires en particulier ; la facilitation réciproque de la délivrance de a laisser-passer en vue d’un court séjour dans l’un des pays des moyens de transports immatriculés dans l’autre pays.
A cela s’ajoutent la levée des barrières et autres obstacles au commerce licite et l’implantation d’unités douanières lorsque le trafic le justifie ; le strict respect des règles relatives au transit ; l’harmonisation de la liste des produits prohibés par les deux pays ; l’intégration rapide du Nigéria au Système Interconnecté de Gestion des Marchandises en Transit (SIGMAT) qui regroupe déjà les Administrations des Douanes du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo. Sans oublier le renforcement de la lutte contre la criminalité transfrontalière par la coopération, le partage de renseignements et la mutualisation des moyens ; la tenue de réunions semestrielles pour discuter des questions d’intérêt commun ; la réactivation du comité conjoint de suivi des relations commerciales et de transit ; la relance des cadres de concertation des unités douanières frontalières avec la participation active du secteur privé ; la promotion de bonnes relations avec les populations frontalières, du professionnalisme civisme fiscal ; la sécurisation de la chaîne logistique internationale.