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Intervention militaire au Niger: feu vert de la Cedeao pour que l’opération démarre "dans les plus brefs délais" (président ivoirien)

Publié le vendredi 11 aout 2023  |  AFP
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© Autre presse par DR
Les Médiateurs de l’UEMOA reçus par le Chef de l’Etat Ivoirien
Mercredi 11 Septembre 2013. Palais de la Présidence de la République. Les Médiateurs des pays membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine ((AMP-UEMOA), conduits par leur président, le Professeur Albert TEVOEDJRE, Médiateur de la République du Bénin sont reçus en audience par le Président Ivoirien, SEM. Alassane OUATTARA
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Le président ivoirien Alassane Ouattara a afirmé jeudi que les chefs d’Etat ouest-africains avaient donné leur feu vert pour qu’une opération militaire "démarre dans les plus brefs délais" afin de rétablir l’ordre constitutionnel au Niger où des militaires ont pris le pouvoir il y a deux semaines.

"Les chefs d’état-major auront d’autres conférences pour finaliser les choses, mais ils ont l’accord de la conférence des chefs d’Etat pour que l’opération démarre dans les plus brefs délais", a déclaré M. Ouattara à Abidjan, à son retour d’Abuja où les dirigeants de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont ordonné le déploiement de la "force en attente" de l’organisation.

Alassane Ouattara a indiqué que la Côte d’Ivoire fournirait "un bataillon" de 850 à 1.100 hommes, aux côtés du Nigeria et du Bénin notamment, et que "d’autres pays" les rejoindront.

"Les putschistes peuvent décider de partir dès demain matin et il n’y aura pas d’intervention militaire, tout dépend d’eux", a-t-il martelé, ajoutant: "Nous sommes déterminés à réinstaller le président Bazoum dans ses fonctions".

A l’issue du sommet d’Abuja, le président de la Commission de la Cedeao, Omar Touray avait toutefois réafirmé "l’engagement continu à la restauration de l’ordre constitutionnel, à travers des moyens pacifiques".

La menace d’un recours à la force avait été brandie la première fois le 30 juillet lors d’un précédent sommet de la Cedeao : un ultimatum de sept jours avait été lancé aux militaires de Niamey pour rétablir le président Bazoum, renversé le 26 juillet, sous peine d’intervention armée. Mais rien ne s’est passé à son expiration dimanche.

Depuis, les nouveaux maîtres du Niger ont semblé fermés aux tentatives de négociations de la Cedeao.


bam/pid/emd
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