La force de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest est « prête à intervenir » au Niger dès que « l’ordre en sera donné », a annoncé ce vendredi un commissaire de la Cédéao.
La force de la Cédéao est « prête à intervenir » au Niger dès que les dirigeants des pays ouest-africains en donneront l’ordre, a déclaré ce vendredi le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l’organisation régionale, Abdel-Fatau Musah. « Nous somme prêts à intervenir dès que l’ordre sera donné. Le jour de l’intervention a aussi été fixé », a déclaré ce responsable à l’issue d’une réunion des chefs d’état-major des armées ouest-africaines réunis depuis jeudi à Accra.
Réunis à Accra, les représentants de la Cédéao se disent prêts à « restaurer l’ordre constitutionnel » au Niger par tous les moyens. Abdel-Fatau Musah accuse la junte qui a renversé Mohamed Bazoum le 16 juillet de « jouer au chat et à la souris » avec l’organisation sous-régionale. « Ils prétendent qu’ils sont prêts à discuter, mais alors même qu’ils nous disent qu’ils sont prêts à discuter, ils cherchent des raisons pour justifier un coup d’État injustifiable », a-t-il déclaré, alors que les putschistes ont refusé de rencontrer pour l’instant les émissaires de la Cédéao.
De son côté, Berlin affirme « soutenir les efforts africains » pour trouver une solution à la crise que traverse le Niger. L’Allemagne réclame par ailleurs des sanctions européennes contre les auteurs du coup d’Etat militaire au Niger.