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Niger: «Des échanges sont en cours pour un départ rapide des forces françaises»

Publié le mardi 5 septembre 2023  |  beninwebtv
Niger
© Autre presse par DR
Niger : Ali Mahaman Lamine Zeine nommé Premier ministre par la junte
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Le nouveau Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, a déclaré lundi que « des échanges » étaient « en cours » pour que les forces françaises basées au Niger, qui « sont dans une position d’illégalité » se retirent « rapidement » du pays.

Le Premier ministre nommé par les militaires, Ali Mahaman Lamine Zeine, s’est exprimé ce lundi soir à Niamey, lors d’une conférence de presse. Alors que la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) brandit la menace d’une intervention armée au Niger pour rétablir l’ordre constitutionnel, après le putsch du 26 juillet, Mahaman Lamine Zeine dit espérer parvenir « à un accord dans quelques jours avec l’organisation ouest-africaine ».

Il a également évoqué la question de l’expulsion de l’ambassadeur français, refusée par la France, et a affirmé à ce sujet que des échanges étaient « en cours » pour que les forces françaises basées au Niger, 1 500 hommes, se retirent « rapidement ».

« Le gouvernement a déjà dénoncé les accords qui permettent (aux troupes françaises, NDLR) d’être sur notre territoire. Elles sont dans une position d’illégalité et je pense que les échanges qui sont en cours devraient permettre très rapidement que ces forces se retirent de notre pays.

En ce qui concerne l’ambassadeur, je pense qu’il n’y a rien à faire. Il n’a pas eu le comportement adéquat, en tant que diplomate. Moi-même, j’ai demandé à un moment donné, pour préserver les relations entre États – la France est un pays avec lequel nous avions toujours développé des relations de coopération – (…) au ministre des Affaires étrangères, ici, d’envoyer un message officiel pour l’inviter à venir échanger avec nous, voir dans quelle mesure on pourrait procéder à un règlement des escalades, comme on le dit. Il a refusé de le faire.

En face, c’est un comportement de mépris et cela n’est pas acceptable. Nous attendons simplement que ce partenaire, on va dire non valable, quitte notre pays le plus rapidement possible.«
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