le du 30 octobre au 3 novembre 2023 à Sèmè-City. Il s’agit de l’Hackathon de la fiscalité, un évènement national novateur qui marque une étape cruciale dans la modernisation de la fiscalité au Bénin. Les participants sont rassemblés en ateliers autour des trois thèmes majeurs que sont la facturation simplifiée, la prévision des impôts et l’accessibilité fiscale.
Le Fiscathon est un jeu collaboratif entre jeunes développeurs informatiques. D’une part, pour qu’ils réfléchissent afin de proposer des solutions innovantes à la DGI, et d’autre part, permettre à la Direction Générale des Impôts, d’avoir des solutions informatiques qui correspondent aux objectifs qu’elle-même s’est fixés dans son plan de réforme. La finalité est que les postulants fassent sortir des produits qui répondent à trois défis fondamentaux. ‹‹ Le premier est de proposer des solutions assez simples qui s’adaptent aux très petites entreprises, pour que celles-ci puissent délivrer la facture électronique. La solution va comporter par exemple des fonctionnalités de telle sorte qu’en mode hors connexion, on puisse délivrer des factures normalisées. Lorsqu’on est dans l’informel, qu’on puisse délivrer assez facilement des factures normalisées, sans l’imprimer, mais pouvoir la transmettre électroniquement par WhatsApp à son client ou par des moyens assez utilisés ››, a expliqué le directeur général des impôts, Nicolas Yenoussi.
Le deuxième objectif est de sortir une solution qui permet la simulation des impôts. Lorsque ‹‹ vous avez un cas concret pour lequel vous devriez vous rendre dans un service des impôts, préalablement, vous pourrez utiliser l’application qui sera proposée pour faire une simulation pour savoir à peu près quelle peut être le montant de votre impôt, avant de vous rendre dans le service public. Cela assure la transparence et évite donc la corruption et le marchandage ››, a-t-il ajouté. La collette de la TPS foraine dans les marchés est le troisième objectif. Il s’agit d’une solution interactive qui puisse permettre aux bonnes dames par exemple qui ne comprennent pas le français, d’utiliser quand même la solution, peut-être dans leur langue locale, afin de régler leur problème de fiscalité.