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Bénin : le gouvernement explique les files de camions à Ouaké, à la frontière avec le Togo

Publié le vendredi 3 novembre 2023  |  banouto.bj
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© RFI par JL. Aplogan
Au poste-frontière de Kraké, le parc réservé aux camions est plein, occupé par d`autres poids lourds et leurs marchandises.
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Le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji, s’est exprimé sur les files de camions constatées depuis peu à Ouaké, à la frontière entre le Bénin et le Togo. Le secrétaire général adjoint du gouvernement béninois a assuré qu’il n’y a pas de de fermeture de la frontière entre les deux pays et a apporté des apporté des éclaircissements.

Il n’y a pas de fermeture de frontière entre le Bénin et le Togo à Ouaké. Le porte-parole du gouvernement béninois en a donné l’assurance. Lors du point de presse d’après-Conseil des ministres mardi 31 octobre 2023, Wilfried Léandre Houngbédji, s’est exprimé sur les longues files de camions formées à Ouaké, au niveau de la frontière avec le Togo. Ceci pour dissiper tout malentendu.

Le secrétaire général adjoint du gouvernement béninois a expliqué que cette situation est due à la mise en place d'une infrastructure de péage et de pesage par le gouvernement togolais sur son propre territoire, mais à une proximité considérable de la frontière béninoise. Cette infrastructure, bien que située sur le territoire togolais, a un impact substantiel sur le flux de camions au niveau de la frontière entre les deux pays.

Le rythme de passage des camions côté togolais influe inévitablement sur leur passage à la frontière béninoise. « De fait, nos services de douanes sont obligés de tenir compte de l’évolution du trafic en territoire togolais pour faire passer également progressivement les camions côté béninois », a confié Wilfried Léandre Houngbédji. C’est cela, a-t-il fait savoir, qui explique la formation de ces files de camions qui ont suscité l'inquiétude.

Le gouvernement béninois ne considère pas cette situation comme définitive. Selon Wilfried Léandre Houngbédji, le gouvernement de Patrice Talon espère « qu’une optimisation des services de l’autre côté aiderait à améliorer la situation ».
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