Le Bénin a réaffirmé ce mardi, son plein soutien à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc. C’était à l’occasion d’un échange téléphonique entre les chefs de la diplomatie des deux pays.
Le renforcement des relations diplomatiques entre le Bénin et le Maroc a été au centre des échanges entre le chef de la diplomatie béninoise, Shegun Bakari et de son homologue marocain Nasser Bourita, ce mardi 12 décembre 2023. Au cours de leur échange téléphonique, les deux ministres ont réitéré l’importance de la solidarité active et du partenariat mutuellement bénéfique, comme base de la relation bilatérale.
Dans ce contexte, le ministre béninois des Affaires étrangères a réitéré le soutien de la République du Bénin à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, et réaffirmé l’appui du Bénin à l’initiative du Plan d’Autonomie présenté par le Maroc, comme seule solution crédible et réaliste à la résolution du différend régional autour du Sahara.
A cet égard, M. Bakari a assuré M. Bourita que dans le cadre de la révision de la carte diplomatique et consulaire, il plaiderait pour l’établissement par le Bénin d’un point de présence consulaire dans la ville de Laâyoune au Sahara Marocain. De même, il a informé qu’il effectuera une mission à Dakhla, à l’effet, notamment, de constater l’essor économique et social que connait cette région, et de nouer des partenariats sur place.
Statut postcolonial toujours en suspens…
Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental est le seul territoire en Afrique dont le statut postcolonial reste en suspens. Considéré comme un « territoire non autonome » par l’ONU, il est revendiqué par le Maroc et par la République arabe sahraouie démocratique (RASD, fondée par le Front Polisario, mouvement indépendantiste sahraoui).
Le Maroc contrôle 80% de ce territoire et propose une large autonomie sous sa souveraineté. L’économie du Sahara occidental révèle des richesses minérales, la plus connue étant le (phosphate) mais également du métal ainsi que du pétrole trouvé dans de grandes poches découvertes et pleinement exploités par des sociétés étrangères dans la zone administrée par le Maroc.