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Révision de la constitution au Bénin : Théodore Holo émet des réserves et indique une ligne rouge

Publié le lundi 8 janvier 2024  |  banouto.bj
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© Autre presse par DR
Les impressions de Théodore Holo pour le déroulement du second tour de la présidentielle
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Au Bénin, l’ex-président de la cour constitutionnelle, Théodore Holo s’est prononcé, samedi 6 janvier 2024, sur une éventuelle révision de la Constitution avant les élections générales de 2026.

Théodore Holo favorable à une révision de la constitution, mais à des conditions. Dans un entretien accordé à Eden TV, l’ancien président de la Cour constitutionnelle du Bénin, juriste et professeur des universités s’est prononcé, samedi 6 janvier 2024, sur l'actualité d’une potentielle révision de la Constitution avant les élections générales de 2026.

Pour le Professeur de droit et constitutionnaliste, la loi fondamentale peut être révisée avant ces scrutins, mais il faudra respecter et réunir certaines modalités.

“Une révision constitutionnelle peut intervenir. Une constitution peut toujours être révisée en tenant compte des aspirations du peuple. Il faut respecter les conditions de forme et les conditions de fond. La constitution doit être un élément de consensus qui permet notre vivre ensemble, en harmonie, pour la paix”, souligne-t-il.

Le Prof Théodore Holo a pointé une ligne rouge à ne pas franchir dans la révision de la Constitution. “Ce serait une grave erreur de mon point de vue de remettre en cause la limitation des mandats si on veut préserver la paix et la stabilité du pays. C’est dans la paix que la démocratie peut permettre le développement de notre pays”, prévient-il.

Des points essentiels à toucher

Au cours de l’entretien, l’ex-président de la cour constitutionnelle a soulevé plusieurs points à corriger dans la constitution. Par eux, figure celui du post du vice-président créé lors de la révision de 2019.

“J’ai été partisan, avant que la révision ne vienne, qu’il y ait un vice-président pour garantir le mandat présidentiel. Nous avons donc créé un poste de vice-président, mais vous allez constater que le vice-président ne participe pas au conseil des ministres. La vice-présidente (Mariam Talata) participe quelquefois au rôle de représentation à l’extérieur du pays. Elle est également chancelière, mais ne participe pas à la vie gouvernementale”, regrette-t-il.

Pour Théodore Holo, le vice-président qui “est appelé à succéder au chef de l’État doit être au courant de l’esprit dans lequel des décisions ont été prises et, par conséquent, garantir la continuité du mandat”. Le juriste martèle que “c'est un élément qui a manqué lorsqu'on a instauré le poste de vice-président en ne lui donnant pas l’occasion d'être acteur du pouvoir exécutif”.
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