Poursuivi pour des faits de viol sur mineur, un homme a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle. Le procès à eu lieu ce lundi 5 Février 2024.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme a condamné à 30 ans de prison un homme de la quarantaine poursuivi pour viol sur mineur de 7 ans. Dans ce dossier, l’accusé a été reconnu coupable pour avoir abusé d‘une fille âgée de 7 ans 11 mois au moment des faits.
L’accusé a comparu ce lundi 5 février 2024 devant la chambre des infractions commises à raison du sexe des personnes et protection de la femme. Il s’agit du premier dossier inscrit au rôle de la première session criminelle de cette juridiction pour l’année judiciaire 2023-2024.
Selon les faits rapportés par Banouto, l’acte incriminé a eu lieu en mai 2019 dans la commune de Savè. L’accusé, un ami de la famille, a emmené la petite fille après une manifestation de sortie d’enfant lui promettant de lui acheter des biscuits.
La mère de l’enfant après avoir constaté la disparition de sa fille, s’est mise à sa recherche. Mais le frère de la disparue l’informa que tonton a emmené sa petite sœur pour aller acheter des biscuits.
Ensemble avec son garçon et un autre jeune, ils se sont engagés dans la recherche. La mère a d’abord entendu des cris qui ont attiré son attention. Elle a suivi ces bruits et s’est rendue sur le terrain vide près de leur maison où du cajou et des briques étaient entreposés.
Elle surprend l’accusé en train de commettre son crime avec sa fille de 7 ans. Elle parvient à lui arracher des mains sa fille qui suppliait son agresseur. Cela s’est déroulé lors d’une soirée festive au domicile de la victime.
L’accusé a maintenu sa position de déni de manière persistante jusqu’à ce lundimatin. Même lors de sa comparution devant le juge ce lundi 5 février 2024, il a affirmé n'avoir pas touché la fille.
C’est après de nombreuses questions que l’homme dans la quarantaine a finalement avoué. Il a justifié sa conduite antérieure en affirmant qu’il avait honte de ses actes. Il a admis avoir déshabillé la jeune fille mais a cherché refuge derrière l’excuse de son état d’ivresse.
Il a prétendu n’avoir rien fait à la victime avant que sa mère ne les découvre. Cependant, le tribunal lui a opposé les résultats des examens médicaux.
Le Conseil de la victime avait demandé 2 millions de FCFA en dommages et intérêts, mais la Cour a condamné l’accusé à verser 500 000 FCFA. Le juge a confirmé la sentence de 30 ans de réclusion criminelle proposée par le procureur spécial.