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Attente prolongée pour les 2 ressortissants du Libéria arrêtés à Kandi

Publié le samedi 17 fevrier 2024  |  beninwebtv.com
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© AFP par YANICK FOLLY
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), à Cotonou, au Bénin.
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La police républicaine a appréhendé deux ressortissants du Libéria à Kandi, une commune du département de l’Alibori, dans le septentrion. Ces individus font l’objet de poursuites pour terrorisme devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).

Le mardi 13 février 2024, la deuxième audience de leur procès s’est tenue à la CRIET. Les juges de la chambre correctionnelle de cette juridiction spéciale ont de nouveau entendu les arguments des deux Libériens accusés d’appartenir à une organisation terroriste. Au cours de la première audience en janvier, ils avaient déjà rejeté cette accusation.

Au cours de l’audience du mardi dernier, l’un des prévenus a réitéré le plaidoyer de non-culpabilité. Il a affirmé devant la Cour qu’ils n’étaient pas des terroristes. Selon ses explications, ils étaient rentrés d’Algérie et avaient choisi de traverser le Bénin en raison des sanctions économiques imposées au Niger par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).


Cependant, leur voyage a pris un tournant imprévu lorsqu’ils se sont retrouvés bloqués à Kandi en raison de contraintes financières. Incapables de retourner au Libéria, ils ont commencé par chercher de l’aide auprès des habitants de la ville.

C’est ainsi qu’ils ont été arrêtés par la police républicaine et placés en détention par le parquet spécial de la CRIET pour des accusations présumées de terrorisme.

Lors de l’audience tenue en janvier 2024, le ministère public, représenté par le troisième substitut du procureur spécial de la CRIET, avait demandé l’incompétence de la chambre correctionnelle. Il estime que les accusations portées contre les deux Libériens sont de natures criminelles. Il avait donc demandé le renvoi du dossier devant la commission d’instruction de la CRIET.

Au cours de l’audience du mardi dernier, le juge devait se prononcer sur son incompétence mais dans sa décidion, il a opté proroger son verdict jusqu’au 12 Mars 2024 selon des informations rapportées par Libre Express.
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