Reckya Madougou, l’opposante béninoise qui purge depuis 2021 une peine de vingt ans de prison pour « terrorisme » dénonce avec force et en des mots très durs ses conditions de détention. « Il est des moments où l’abus de l’oppression nécessite protestation par instinct de survie », écrit l’ancienne garde des Sceaux dans un courrier abondamment diffusé sur les réseaux sociaux. Mme Madougou qualifie son régime carcéral « d’illégal et féroce ». Ce n’est pas la première fois, son avocat a en effet fait la même chose plusieurs fois déjà.