La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a décidé de reporter le délibéré concernant la mise en liberté provisoire de Romaric Boco au 6 mai 2024 informe le confrère Banouto. Ce dernier est poursuivi par le ministre du cadre de vie, José Didier Tonato, pour "harcèlement par le biais d’un système de communication" électronique
En conséquence, Romaric Boco retourne en prison en attendant la décision de la CRIET sur sa mise en liberté provisoire. Le délibéré initial, prévu pour le 22 avril 2024, a été repoussé après la convocation du prévenu à la barre.
Lors de l'audience, Romaric Boco a plaidé coupable et présenté ses excuses au ministre José Didier Tonato.
Notons que les avocats de Romaric Boco avaient sollicité sa liberté provisoire pour des raisons de santé lors de l'audience précédente. Le ministère public a accepté cette demande, proposant un cautionnement de 5 millions de FCFA.