Dans un entretien accordé à l’Agence Anadolu ce jeudi, le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji, a réitéré que le Bénin « n’abrite aucune cellule terroriste sur son sol ».
Depuis quelques semaines, la tension est électrique entre Cotonou et Niamey. Le Niger qui accuse le Bénin d’abriter sur son territoire « cinq bases françaises où des terroristes sont entraînés pour le déstabiliser« , a maintenu ses frontières fermées. Malgré la réaction des autorités béninoises qui ont clairement rejeté les accusations, précisant qu’il n’y a pas de bases françaises au Bénin, Niamey n’a de cesse de répéter qu’il n’ouvrirait ses frontières que quand il aura la certitude que ses pseudos bases militaires n’existent plus au Bénin.
Cette posture des autorités nigériennes frise du populisme, selon les autorités béninoises qui, une fois de plus, ont réitéré l’inexistence de base militaire étrangère au Bénin. En effet, dans une déclaration à l’agence anadolu ce jeudi, Wilfried Léandre Houngbédji a balayé d’un revers de main, les accusations de Niamey qu’il a qualifiées « d’affabulations ».
Le Bénin, « contrairement au Niger jusque dans un passé récent, ne dispose d’aucune base militaire étrangère. », a-t-il insisté, soulignant que le Bénin construit depuis 2022 de petits camps militaires dans les zones frontalières avec le Burkina Faso et le Niger pour prévenir et lutter contre le terrorisme. « Les tentatives d’incursions djihadistes que nous enregistrons proviennent essentiellement de ces deux pays, » a-t-il précisé, selon les propos rapportés par AA.
Wilfried Léandre Houngbédji a, pour finir, déclaré que le Bénin « n’abrite aucune cellule terroriste sur son sol et, par conséquent, ne forme pas de terroristes pour aller attaquer un autre pays.«