Plus de deux semaines après l’interdiction temporaire de sortie des produits vivriers du territoire national, le prix du maïs est toujours en hausse.
En raison de la hausse des prix des produits vivriers, le gouvernement béninois a interdit temporairement, le 8 mai 2024, et ce jusqu’à nouvel ordre, toute exportation de céréales (maïs, riz, mil, sorgho, niébé, et autres), de même que des tubercules et leurs dérivés, (farines dont le gari, etc.).
L’exportation massive du maïs vers les pays de l’hinterland (notamment le Niger, le Burkina-Faso, le Mali) a occasionné une augmentation du prix du maïs sur les marchés locaux.
Plus de deux semaines après la prise de la décision, le prix du maïs est toujours en hausse. Un tour aux marchés Adjaha et Houénoussou à Cotonou permet de constater que le maïs est toujours vendu à 400 FCFA voire 450 FCFA. Ce céréale est vendu par endroit à 350 FCFA. Le sac de maïs est vendu à 37.000 FCFA et plus. Selon certaines vendeuses, le stock de maïs acheté il y a quelques mois n’est pas encore épuisé. Elles ne peuvent donc que céder le maïs à ce prix.
À en croire le gouvernement béninois, « la production nationale est suffisante pour satisfaire la consommation intérieure, à savoir : 2.050.000 tonnes de cette céréale (campagne écoulée) pour des besoins nationaux évalués à un million de tonnes ».
Le maïs n’est pas le seul produit cher sur le marché. La quantité de tomate vendue à 100 FCFA est désormais à 500 FCFA. Les denrées telles que le piment, le haricot, et même l’huile végétale ont connu aussi une hausse de prix.